Dans Exode 3: 11 Moïse demande à Dieu : « qui suis je ? »
Au verset 14 , Dieu répond.
Et le nom que Dieu a donné est enregistré dans l’hébreu original comme YHWH.

Au fil du temps, nous avons ajouté arbitrairement un « a » et un « e » pour obtenir YaHWeH, probablement parce que nous avons une préférence pour les voyelles. Mais les érudits et les rabbins ont noté que les lettres YHWH représentent des sons respiratoires, ou des consonnes aspirées. Lorsqu’elles sont prononcées sans voyelles intervenantes, ça ressemble en fait à une respiration. YH (inspirez) : WH (expirez).
Donc le premier cri d’un bébé, son premier souffle, prononce le nom de Dieu. Un soupir profond appelle Son nom – ou un gémissement ou un halètement qui est trop lourd pour de simples mots. Même un athée prononcerait Son nom sans savoir que sa respiration même donne une reconnaissance constante à Dieu. De même, une personne quitte cette terre avec son dernier souffle, quand le nom de Dieu ne remplit plus ses poumons.
Alors, quand je ne peux rien dire d’autre, mon cri appelle-t-il Son nom ?
Être en vie signifie que je prononce son nom constamment. Est-ce que c’est le plus fort quand je suis le plus silencieux ?
Dans la tristesse, nous respirons de lourds soupirs. Dans la joie, nos poumons ont presque l’impression qu’ils vont éclater. Dans la peur, nous retenons notre souffle et devons nous dire de respirer lentement pour nous aider à nous calmer. Lorsque nous sommes sur le point de faire quelque chose de dur, nous prenons une grande inspiration pour trouver notre courage.
Quand j’y pense, respirer c’est lui faire des éloges. Même dans les moments les plus difficiles !
C’est si beau et me remplit d’émotion à chaque fois que je saisis la pensée. Dieu a choisi de se donner un nom que nous ne pouvons pas nous empêcher de prononcer à chaque instant où nous sommes en vie. Nous tous, toujours, partout. Se réveiller, dormir, respirer, avec le nom de Dieu sur nos lèvres.
D’après Sandra Thurman Caporal.

Over time we’ve arbitrarily added an “a” and an “e” in there to get YaHWeH, presumably because we have a preference for vowels. But scholars and rabis have noted that the letters YHWH represent breathing sounds, or aspirated consonants. When pronounced without intervening vowels, it actually sounds like breathing. YH (inhale): WH (exhale).
So a baby’s first cry, his first breath, speaks the name of God. A deep sigh calls His name – or a groan or gasp that is too heavy for mere words. Even an atheist would speak His name unaware that their very breathe is giving constant acknowledgment to God. Likewise, a person leaves this earth with their last breath, when God’s name is no longer filing their lungs.
So when I can’t utter anything else, is my cry calling out His name?
Being alive means I speak His name constantly. Is it heard the loudest when I’m the quietest?
In sadness, we breathe heavy sighs. In joy, our lungs feel almost like they will burst. In fear we hold our breath and have to be told to breathe slowly to help us calm down. When we’re about to do something hard, we take a deep breath to find our courage.
When I think about it, breathing is giving him praise. Even in the hardest moments!
This is so beautiful and fills me with emotion every time I grasp the thought. God chose to give himself a name that we can’t help but speak every moment we’re alive. All of us, always, everywhere. Waking, sleeping, breathing, with the name of God on our lips.
Copied from Sandra Thurman Caporal