Témoignage de John G.LAKE
Une soif toujours plus grande.
Huit années avaient passé depuis que Dieu m’avait révélé le ministère de guérison de Jésus.
Je pratiquais déjà le ministère de guérison. Au cours de ces huit années, chaque exaucement de prière, chaque intervention miraculeuse de Dieu, chaque réponse de mon âme à l’appel du Saint-Esprit avaient créé en moi une soif intense d’une intimité avec Dieu et d’une conscience de Sa présence semblables à celles qu’il me semblait que l’Eglise primitive avait avec Jésus.
Je reçois une onction spéciale de l’Esprit
Peu après le début de mon ministère de guérison, j’assistais à une réunion où l’on parlait de la nécessité d’être baptisé du Saint-Esprit. Pendant que j’étais à genoux, en train de prier et de me reconsacrer à Dieu, une onction du Saint-Esprit descendit sur moi. Des vagues de gloire céleste traversaient tout mon être, et je fus introduit dans un nouveau domaine de la présence et de la puissance de Dieu. Après cela, les exaucements de prières devinrent plus fréquents, et je voyais de temps en temps se produire des miracles de guérison.
Il me semblait que je me trouvais à la frontière d’un immense domaine spirituel, mais que je ne pouvais pas y pénétrer pleinement. Je n’étais donc pas totalement satisfait de mon expérience.
Finalement, je fus conduit à mettre de côté certaines heures de la journée, que je consacrai à Dieu, pour méditer et prier. Plusieurs mois passèrent ainsi. Un matin, alors que j’étais à genoux en train de prier, l’Esprit du Seigneur parla à mon esprit et me dit : “Sois patient jusqu’à l’automne.” Mon cœur se réjouit de cet encouragement, et je continuai à prier et à méditer chaque jour comme auparavant. Il me devint facile de me détacher du cours de cette vie. Pendant que mes mains et mes pensées s’occupaient des affaires de la vie quotidienne, mon esprit restait constamment en communion avec Dieu.
À cette époque, en plus de mon travail de ministre de l’Evangile, j’étais aussi responsable d’un réseau d’agents d’une compagnie d’assurances sur la vie. Au cours de cette période, je prêchais pratiquement chaque soir. Après les réunions, j’avais l’habitude de me retrouver avec quelques amis. Nous étions tous déterminés à prier avec ardeur jusqu’à ce que Dieu nous accorde le baptême du Saint-Esprit, tel qu’il nous semblait que les premiers disciples l’avaient reçu. Je dis à Dieu : “Seigneur, si Tu me baptises dans le Saint-Esprit, si Tu me donnes la puissance de Dieu, je ne laisserai rien subsister entre Toi et moi qui m’empêche de T’obéir à cent pour cent !”
Je reçois le baptême dans le Saint-Esprit
Un après-midi, un frère dans le ministère me téléphona et m’invita à l’accompagner pour visiter une dame malade. Arrivés chez elle, nous vîmes cette dame dans une chaise roulante. Toutes ses articulations étaient attaquées par un rhumatisme inflammatoire. Elle était dans cet état depuis dix ans.
Pendant que mon ami parlait avec elle, la préparant à la prière de guérison, j’étais assis dans un confortable fauteuil de l’autre côté de la vaste pièce.
Mon âme criait à Dieu avec de profonds soupirs inexprimables. Il me sembla soudain que je me trouvais sous une chaude averse de pluie tropicale. Elle ne tombait pas sur moi, mais me traversait de part en part. Sous cette influence, mon esprit, mon âme et mon corps étaient plongés dans une paix et un calme profonds que je n’avais jamais connus. Mon cerveau, qui était toujours tellement actif, était parfaitement calme. Le sentiment de la glorieuse et redoutable présence de Dieu m’envahit. Je savais que c’était Dieu.
Quelques minutes passèrent, je ne sais combien. L’Esprit me dit : “J’ai entendu tes prières. J’ai vu tes larmes. Tu es maintenant baptisé dans le Saint-Esprit.”
Puis des flots de puissance commencèrent à parcourir tout mon être, du sommet de ma tête à la plante de mes pieds. Ces décharges de puissance se firent de plus en plus rapides et intenses. Lorsque ces flots de puissance me traversaient, ils semblaient venir sur ma tête, traverser avec force tout mon corps, et sortir par mes pieds pour pénétrer dans le sol. Cette puissance était si grande que mon corps commença à trembler fortement. Si je ne m’étais pas trouvé assis dans un profond fauteuil, je crois que j’aurais pu tomber à terre. Je vis à ce moment précis mon ami se diriger vers moi pour m’inviter à prier avec lui pour la dame malade. Il était tellement absorbé par ce qu’il faisait qu’il n’avait rien remarqué de ce qui s’était passé en moi. Je me levai pour le rejoindre, mais mon corps tremblait si violemment que j’eus des difficultés à traverser la pièce. J’avais particulièrement du mal à contrôler les tremblements de mes mains et de mes bras. Je compris qu’il n’aurait pas été sage d’imposer les mains à la dame malade, dans l’état où j’étais, car je l’aurais probablement secouée. Je pensai alors que tout ce qu’il me fallait faire était de toucher le sommet de sa tête avec le bout de mes doigts, afin que mes tremblements ne la secouent pas. C’est ce que je fis. Aussitôt, les flots de puissance divine traversèrent tout mon être, et je vis qu’ils traversèrent aussi la dame malade. Elle ne dit mot, mais fut apparemment stupéfaite de voir leur effet dans son corps.
Mon frère était en train de lui parler avec un profond sérieux, et il s’était mis à genoux pour lui parler. Il se leva et dit : “Prions maintenant que le Seigneur vous guérisse.” En même temps, il lui prit la main. A l’instant où leurs mains se touchèrent, un éclair de puissance me traversa, traversa la dame malade, et pénétra dans mon ami par sa main qu’il tenait dans la sienne. La décharge de puissance qu’il reçut fut si intense qu’il en tomba à terre. Il leva les yeux vers moi avec joie et surprise. Il bondit sur ses pieds, et me dit : “Gloire à Dieu, John, Jésus t’a baptisé dans le Saint-Esprit !”
Puis il prit la main infirme, déformée et paralysée depuis tant d’années. Les deux mains fermées de la dame s’ouvrirent lentement, et ses articulations recommencèrent à fonctionner. D’abord celles des doigts, de la main et du poignet, puis celles du coude et enfin celles de l’épaule.
Mais il n’y eut pas que ces manifestations visibles. Oh ! Qui pourrait décrire les tressaillements de joie inexprimable qui transportaient mon esprit ? Qui pouvait comprendre la paix et la présence de Dieu qui remplissaient mon âme ? Même en ce moment présent, après dix années, la gloire de cette heure demeure dans mon âme. J’avais réellement vécu ce que Jésus avait dit :
“L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle” (Jean 4 : 14).
Depuis ce jour, cette source inépuisable a coulé jour et nuit au travers de mon esprit, de mon âme et de mon corps, apportant aux multitudes le salut, la guérison et le baptême dans le Saint-Esprit, dans la puissance de Dieu.
Les conséquences de mon baptême dans le Saint-Esprit
Peu après mon baptême dans le Saint-Esprit, l’Esprit commença en moi une œuvre, dont le but semblait de me révéler la nature de Jésus-Christ, et non seulement de me la révéler, mais de la révéler au travers de moi. Par cet enseignement et la transformation opérée par le Saint-Esprit, je sentis s’éveiller dans mon âme une grande tendresse pour l’humanité. Je voyais les hommes au travers d’un regard nouveau. Ils m’apparaissaient comme des brebis errantes, égarées loin de leur bergerie, plongées dans la confusion, cherchant leur chemin en tâtonnant et errant de-ci de-là. Ils n’avaient aucun but précis et ne semblaient pas comprendre d’où venaient leurs problèmes, ni comment retourner à Dieu. Le désir de proclamer le message de Christ et de démontrer Sa puissance pour sauver et bénir grandissait dans mon âme, jusqu’à ce que toute ma vie soit emportée par cette passion dévorante.
John G.LAKE
Témoignage de Robert THOM
Je me rendis chez un frère du nom de McQuade, je m’assis et attendis. Mais dès que je pensai à parler du Saint-Esprit au frère McQuade, je n’étais plus tellement sûr de vouloir le recevoir.
C’est à ce moment précis, alors que j’avais fort envie de me lever et de m’esquiver que ce bossu de McQuade entra dans la pièce où je me trouvais.
– Oh, Frère Tommy dit-il avec un sourire que puis-je faire pour vous ?
Cherchant une échappatoire, je lui dis : Euh, j’ai des problèmes de sinusite, ce qui était vrai, d’ailleurs. Sans hésiter, il s’approcha alors de moi, aplatit sa main osseuse sur mon nez, et dit:
« Au nom de Jésus-Christ, esprit de sinusite, quitte ce corps. » À ce moment-là, je sentis comme une étrange puissance qui descendait sur moi, et aussitôt, mes narines s’ouvrirent complètement. Je saisis une bonne bouffée d’air frais et m’exclamai : « Gloire au Seigneur »
– Frère, dit-il, mettez-vous à genoux, vous avez besoin du Saint-Esprit
– En réalité, balbutiais-Je, c’est pour cela que j’étais venu vous voir.
– Je le savais bien, répliqua-t-il avec un clin d’œil. Agenouillez-vous ici et commencez à louer le Seigneur. Dieu va vous baptiser du Saint-Esprit.
Obéissant, je m’agenouillai et m’efforçai de louer le seigneur pour tout ce qu’Il avait fait pour moi. Mais ma bouche était sèche, et mon cœur n’y était pas. Tandis que j’étais à genoux, j’entendis une voix qui me disait « Ta maison est en feu et ta femme appelle au secours ».
Me relevant aussitôt, je dis au frère McQuade : « Où est ma veste ? »
– Pourquoi, qu’est-ce qui ne va pas?
– Ma maison est en feu et ma femme appelle au secours !
ll me regarda d’une manière étrange pendant un instant puis se retourna et ouvrit la fenêtre.
Toi démon, cria-t-il, en montrant du doigt la fenêtre ouverte, « Au nom de Jésus-Christ sors d’ici ! »
Puis, se tournant vers moi. il ajouta: « Frère, votre femme ne vous a jamais appelé et votre maison ne brûle pas. » Puis, en fermant la fenêtre, il m’expliqua : c’était un démon qui vous voulait du mal. Mais je lui ai ordonné de partir, au nom de Jésus, et il a obéi. Maintenant nous pouvons nous occuper de nos affaires.
Je savais bien peu de choses concernant cette affaire de démon, et je ne savais même pas si je désirais y comprendre quelque chose ! Donner des ordres à des démons et à des esprits invisibles, c’était un peu trop pour moi. Cependant je me rappelais que madame Webster avait chassé le « démon de la boisson » de moi, sans que je sache ce que c’était.
– Maintenant, frère Tommy, reprit McQuade Dieu ne veut pas que vous Le louiez seulement avec vos lèvres, mais également avec votre cœur.
, alors commencez à louer le Seigneur de tout votre cœur. La foi s’épanouit dans la louange, et Dieu siège au milieu des louanges de Son Peuple.
Je levai donc les mains et commençai à louer Dieu de tout mon cœur. Ma bouche cessa dès lors d’être sèche. Ma langue devint comme du feu, et la louange commença à se déverser.
Soudain, je fus ravi en esprit. C’était très étrange, c’est comme-si je me trouvais en dehors de mon
corps, mon esprit semblait se trouver dans un autre domaine.
Je vis un merveilleux escalier de marbre blanc qui descendait du ciel. Il se déplia peu à peu comme un accordéon, et vint se fixer près de moi. Je vis alors un tout petit homme qui était agenouillé au pied de ce grand escalier. Il regardait vers le ciel et applaudissait en louant le Seigneur. Je fus très surpris quand je me rendis compte que ce petit homme me ressemblait parfaitement !
Fasciné par ce petit être qui était comme immergé dans I’adoration, je levai les yeux afin de découvrir quel était I’objet de sa contemplation. La première chose que je vis fut ses deux pieds percés par des clous et il portait des sandales et descendait petit à petit à travers les nuages qui enveloppaient le sommet de I‘escalier. Sachant que c’était le Seigneur, je m’inclinai devant Lui avec crainte, tandis que ses pas se rapprochaient. Lorsque je relevai les yeux, je fus saisi d’émerveillement. Il paraissait être un homme grand et fort, vêtu d’une tunique d’un blanc argenté, et il était ceint d’une écharpe dorée. De son visage coloré, émanait une lumière semblable à celle du soleil, et dans sa main droite, Il tenait une grande cruche au goulot étroit, pleine d’un vin nouveau.
Aussitôt me revinrent à l’esprit ces paroles de Jésus: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive» Jean 7.37. Je me rappelai également cette explication de Jean, au verset 39:
« Il dit cela de I ‘Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »
Dès qu’Il fut arrivé au bas de l’escalier, le Seigneur s’adressa au petit homme, qui, je le savais maintenant n’était autre que moi : « Mon fils, lui dit-il, je te donne maintenant le don de la foi. » Et je vis ce petit homme joindre les deux mains comme pour former une petite coupe, où le Seigneur versa un vin pétillant que I’homme se mit à boire.
Puis le seigneur dit : « Mon fils, je te donne aussi le don de guérison.»
Et de nouveau, Il inclina la cruche et versa du vin dans les deux petites mains, et I‘homme but de nouveau.
Le Seigneur parla une troisième fois. Il dit « Je te donne le don de prophétie.»
Il versa encore du vin, et I‘homme but.
Une quatrième fois, le Seigneur prit la parole pour dire : « Je te donne la parole de connaissance.»
Le vin jaillit de la cruche et I‘homme le but.
Une cinquième fois, le Seigneur parla, et dit : « Je te donne le don des langues.»
Et je vis le petit homme boire comme auparavant, et relever soudain les yeux vers Ie Seigneur, comme s’il allait éclater de Joie. Je me souviens m’être dit, à ce moment-là: «Si maintenant je n’ouvre pas la bouche, pour laisser sortir ce qui est à l’intérieur, je vais éclater »
J’étais tellement rempli de joie et d’adoration que je ne pouvais plus me retenir. Tout à coup, le petit homme se mit à louer le Seigneur dans une langue que je n’avais jamais entendu auparavant. Au début, il sembla hésiter et bégayer, puis son langage devint comme un dialecte clair, qui s’écoulait doucement, dans un esprit d’adoration.
L‘escalier de marbre s’éloigna vers la gauche et disparut. Puis je vis le Seigneur, Il disparut à son tour, puis le petit être.
Pendant quelques minutes, j’eus I’impression de « redescendre sur terre » et je me retrouvais à genoux dans la salle à manger du frère McQuade, priant en langues. Mais quelles rivières d’eau vive coulaient de mon sein ! Je sus alors que le Seigneur m’avait baptisé de I’Esprit Saint.
Témoignage de l’évangéliste Reinhard BONNKE
Comment j’ai reçu le baptême dans le Saint Esprit !
[…]
Dès que je pénétrai dans la pièce remplie de ces saints, je ressentis des picotements à l’intérieur. De façon incroyable, mon espoir de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit ce soir-là augmentait. Mon cœur tremblait à l’idée que Dieu le fasse. Reinhard, le nul, le garçon mondain et méchant, visité par la puissance du Saint-Esprit ! L’excitation augmentait et je me sentis brisé à l’intérieur.
Je me sentais bien, car je me sentais brisé devant Dieu et je commençais à ressentir son amour pour moi, un petit garçon brisé. Ce don allait sans nul doute me permettre de vaincre la série d’échecs que j’avais essuyée.
Quand le prédicateur Arthur Kukula parla, j’écoutai et ma foi fit un bond et je criai un « oui », dans mon cœur. Les paroles de la Bible semblaient devenir vivantes en moi. Tout d’un coup, cette expérience ne dépendait plus de moi, mais dépendait entièrement de Dieu et de son grand amour pour ses enfants. Quand Arthur invita ceux qui recherchaient le Saint-Esprit à s’agenouiller et à prier, je répondis immédiatement.
À l’instant où je fus sur mes genoux, je fus submergé par une sensation incroyable. Personne n’eut besoin de m’imposer les mains. Je reçus le don du parler en langue spontanément et éclatai dans un langage céleste.
Comment puis-je le décrire ?
Permettez-moi d’abord de dire que beaucoup de gens ont reçu le baptême de l’Esprit d’une manière plus calme et moins dramatique. Ce qui suit n’est pas une méthode pour le recevoir. C’est Ia description de ce qui m’est arrivé quand j’avais onze ans.
J’eus l’impression que cela venait d’au-delà de moi et de l’intérieur de moi en même temps. Je reçus dans mon esprit un flot pur de lumière et d’amour venant du trône de Dieu. Il coula sur moi et traversa tout mon être en même temps.
C’était plus fort qu’une décharge électrique. C’était comme si toutes les cellules de mon corps avaient été sauvées, guéries et chargées d’une puissance divine. Le mot amour n’est pas adapté pour décrire ce que j’ai vécu, car on en a souvent usé et abusé. Pourtant, c’est pourtant bien ce que sont l’Esprit de Dieu et sa puissance – L’amour agapé de Dieu, pur et désintéressé, déversé en nous. II n’a rien à voir avec l’amour humain éphémère.
Cela me rappelle la prière de Jésus au cours du dernier repas pris avec ses disciples :
« Que l‘amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. » Toutes mes déceptions, tous mes sentiments d’indignité et mes condamnations furent balayés et oubliés.
Le langage céleste qui s’exprimait par mes lèvres reflétait ce qui se produisait en et qui était trop merveilleux pour le langage commun. Entre mon esprit et l’ESPRIT de Dieu, de grands mystères s’échangeaient. Paul parle de la paix qui surpasse tout intelligence. Certaines des bénédictions de Dieu sont Au-delà de l’intellect. Le baptême de l’Esprit fait partie de celles-ci.
Ceux qui limitent Dieu au niveau de leur rationalisme humain ne connaîtront jamais cette puissance et cette extase. L’Esprit se déversait en moi et transportait mes limites humaines vers un domaine où tout est possible.
Quand nous étions enfants, nous avons entendu les histoires des chrétiens morts en martyrs au cours du premier siècle. Certains furent brûlés vifs au cours des fêtes de Néron. Ils auraient crié de douleur, mais les vieux livres d’Histoire nous relatent qu’ils mouraient en chantant des louanges à Dieu. Avant d’avoir vécu le baptême dans le Saint-Esprit, ces histoires me donnaient le sentiment de ne pas être à la hauteur. Reinhard, le garçon mondain, n’aurait jamais pu rivaliser avec eux. Je n’aurais jamais pu être aussi courageux. Mais dès lors, je compris instinctivement que ces martyrs du premier siècle n’étaient pas courageux. Ils étaient des chrétiens qui, comme moi, avaient été transportés du naturel dans le surnaturel par le courant puissant de l’Esprit. Pendant mon baptême, j’aurais facilement pu chanter dans les flammes avec les martyrs : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées. »
Mon expérience se poursuivait avec ce que j’appellerais une « transfusion de pensées » Mes pensées étaient remplacées par une communication des pensées pures et célestes qui n’étaient tout simplement pas les miennes. Sous cette influence, je ne retenais rien contre quiconque m’avait fait du tort. Aucune persécution, aucune insulte, aucun acte de dénigrement et aucune incompréhension ne pouvaient trouver de place pour l’amertume dans mon cœur débordant. Le pardon était aussi facile que l’acte de respirer et il coulait de moi dans des vagues de larmes. Croyez-moi, il s’agissait d’une expérience qui élargit les pensées d’un garçon de onze ans. Toute forme de crainte, de timidité et d’égocentrisme fut balayée comme un fétu de paille quand Dieu déversa son amour en moi. Rien ne pouvait rivaliser avec ce que j’avais vécu.
Je reconnus immédiatement la source de la bénédiction. Elle ne pouvait venir que de Dieu. L’Esprit de christ qui vivait déjà en moi était programmé pour le reconnaître. Abba, Père ! Dieu est amour. La Bible nous dit que si l’Esprit de Christ ne vit pas en nous, nous ne sommes pas nés de nouveau. Je vivais déjà une relation avec lui depuis que j’avais accepté Jésus comme mon Sauveur (à l’âge de 10 ans).
Sous l’influence de ce baptême, tout doute quant à la validité de mon salut s’évanouit. J’étais réellement né de nouveau quand j’avais prié avec ma mère après avoir volé de l’argent dans son porte-monnaie pour acheter du chocolat. Le baptême de I ‘Esprit n’était pas la même expérience que la nouvelle naissance qui se produisit alors.
La Bible nous dit qu’après la nouvelle naissance, l’Esprit de Christ vient vivre en nous. Pourtant, nous pouvons ne pas en ressentir les effets, ni en voir l’essence.
Nous savons cependant qu’un jour, ce même Esprit ressuscitera notre corps de la tombe. Pourtant, au quotidien, après ma nouvelle naissance, je n’ai pas été capable de voir la preuve que cet Esprit puissant vivait en moi. Je ne Ie voyais pas non plus dans les autres croyants. J’avais besoin d’un Aide.
Par l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit, cet Aide est devenu pleinement une réalité pour moi. Sa présence a jailli en moi comme une fontaine merveilleuse, presque au-deIà de ce que je pouvais supporter. Tout d’un coup, l’amour rendait la foi facile. Ni Ia vie, ni la mort, ni les anges, ni les principautés, ni même ma mère (me laissant sous le coup de sa forte désapprobation) ne pouvaient me séparer de la source de cet amour.
J’étais comme perdu dans l’amour de Dieu et dans l’amour pour Dieu. C’était la vie éternelle. Par l’Esprit, je sus instantanément que nous sommes tous des nuls, nous sommes tous des zéros, jusqu’au moment où nous quittons notre réalité pour entrer dans la sienne.
À l’âge de onze ans, le baptême de l’Esprit commença à me conduire dans une aventure de foi qui ne s’est jamais arrêtée. J’ai littéralement décollé, et Personne ne pouvait plus m’arrêter. Je continue aujourd’hui à bénéficier de la puissance reçue ce jour-là.
Extrait du livre « Une vie en feu » de l’évangéliste Reinhard BONNKE
Témoignage de Maïté.
Je me suis convertie à l’âge de 16 ans. J’ai entendu très tôt parler du baptême du Saint-Esprit.
Je me souviens bien que ma tante parlait en langues et j’étais émerveillée qu’un jour dans mon église ma maman a parlé en langues.
Elle a simplement entendu une personne dire que : « Parler en langue c’est s’adresser directement à Dieu. » Elle désirait tant cela et elle fut baptisée ce jour-là.
J’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet, j’ai prié, j’ai jeuné et supplié Dieu pendant de longues années. Je comprends aujourd’hui que je n’avais pas saisi que c’est un cadeau. Je pensais le mériter, je voulais plaire à Dieu mais je n’avais pas saisi par la foi que je l’avais déjà reçu, grâce à l’œuvre de Jésus et non pas par mes œuvres.
J’étais toujours très déçue car je ne parlais pas en langues, je me disais que d’autres devaient être plus Spirituels que moi pour parler en langues.
Jusqu’à ce que je décide de ne plus me préoccuper de cela et d’avancer avec le Seigneur.
20 longues années se sont écoulées. Ma relation avec le Seigneur avait été transformée, j’avais expérimenté Sa grâce, j’étais libre de la culpabilité, je ne cherchais plus à mériter quoi que ce soit, je me tournais vers la trône de la grâce là où Jésus m’a déjà tout donné !
Un jour dans une réunion de prière, les jeunes de mon église se sont mis à témoigner chacun à leur tour de leur WE à Mulhouse dans l’église « Porte ouverte ». Ils ont tous été baptisés du Saint-Esprit lors d’une rencontre pour les jeunes.
Sara se mit à raconter son témoignage, mon cœur a été touché par ses mots :
« C’est par la foi que tu le reçois. » À la fin de la réunion je suis rentrée chez moi et je suis restée un moment seule dans ma voiture et par la foi j’ai ouvert ma bouche.
J’ai dit quelques mots bizarres mais rien de plus ne s’est produit ce soir-là.
Quelques temps après, je me suis rendue dans ma ville à une soirée « Just » (pour les jeunes), et là dans cette petite chapelle, j’ai entendu le prédicateur dire : « ce soir si vous aspirez à quelque chose de nouveau avec le Seigneur, avancez-vous, nous allons prier pour vous. »
J’avais la conviction depuis quelques temps qu’il me fallait quelque chose de plus. Mais rien ne reposait sur mes mérites… J’étais au pied de Jésus.
En un instant, j’ai parlé une langue inconnue, je pleurais de tout mon être ! Je n’arrivais pas à m’arrêter.
Les jours suivants, je parlais tout le temps en langues. Aujourd’hui encore, je parle très souvent à Dieu par l’Esprit. Quand les mots me manquent, je laisse cette langue s’exprimer devant Dieu comme un fleuve qui édifie mon esprit et qui est un cadeau du ciel.
Toi aussi,
Reçois le maintenant par la foi.
Maïté, Metz
Témoignage de Sara.
Nous étions partis avec plusieurs amis de l’église lors du week-end de pâques pour « Ze Rencontre » (évènement chrétien organisé pour les jeunes). Durant ce week-end, il a été dit plusieurs fois que le dimanche soir ils prieraient pour le baptême du Saint-Esprit. Et je savais par avance que plusieurs jeunes assistants au WE, dont moi, allions être baptisés. Je le savais avant de partir car ma mère m’avait raconté un rêve que Dieu lui avait donné. Dans ce rêve, elle voyait une énorme piscine (qui représentait le Saint-Esprit) avec beaucoup de jeunes dans l’eau, dont moi.
Lors de la soirée « no limit » le dimanche soir, le prédicateur Johannes Amritzer a parlé par rapport au Saint-Esprit.
À un moment dans sa prédication, il a dit qu’il fallait recevoir le Saint-Esprit par la foi.
Plus tard, il a fait un appel pour ceux qui voulaient le recevoir. Comme beaucoup d’autres jeunes, je me suis levée et je me suis approchée. Et il a commencé à prier pour ceux qui s’étaient levés. Il ne passait pas dans les rangs car nous étions beaucoup trop nombreux mais il priait pour tout le monde en même temps. Mais, des jeunes de l’église qui nous accueillait pour ce WE, qu’on appelait les « je prie pour toi » (car c’était leur rôle pour le WE), passaient dans les rangs pour prier et imposer les mains à tout le monde. Johannes priait donc pour le baptême du Saint-Esprit et le don de parler en langue, et à ce moment-là, tout le monde s’est mis à parler en langue. Tout le monde sauf moi…
J’étais là, je m’étais avancée exprès et je ne recevais rien. Je pouvais voir tous ceux qui m’entouraient vivre quelque chose de merveilleux et moi rien !
J’ai commencé à me sentir mal, délaissée par Dieu. Je me suis mise à m’apitoyer sur mon sort et à me plaindre auprès de Dieu. Je me demandais pourquoi moi je ne vivais rien ! Pourquoi les autres y ont droit et pas moi ? J’étais très attristée, et je me suis mise à repenser au rêve qu’il avait donné à ma mère. J’étais déçue et j’avais peur de rentrer de ce WE sans avoir reçu ce qui avait été promis.
Mais attention, Dieu est un Dieu qui tient ses promesses. Et, pendant que je me plaignais, Il me remit en pensée ce que Johannes avait dit précédemment. Les mots « par la foi » raisonnaient en moi.
À ce moment-là, j’ai dit à Dieu : « alors oui par la foi je suis d’accord, c’est bien beau mais concrètement ça veut dire quoi ? ».
On m’a souvent parlé de la foi, comme étant un pas dans le vide, mais pour moi ce n’était pas assez clair. N’ayant pas ce fameux vide en face de moi, bien visible, j’étais bloquée, je ne comprenais pas.
Essayant de comprendre comment fonctionnait cette foi, je me suis dit que j’allais tenter quelque chose au hasard en espérant réussir à faire ce fameux pas dans le « vide ». Je me suis dit parler en langue, c’est parler une langue étrangère, qui ne m’est pas connue. Alors je vais essayer de faire comme ces personnes qui essaient par exemple d’imiter les accents des étrangers, puis d’imiter leur langage en faisant des sons qui ressembleraient à leur langue. N’étant de base vraiment pas douée pour ce genre de chose, je me suis dit que si j’arrivais à sortir des mots, ça ne pouvait absolument pas venir de moi. Donc si ça réussissait, c’était obligé que ça vienne de Dieu et que je sois baptisée.
J’étais prête à me lancer, et je disais à Dieu que ce que j’allais tenter c’était vraiment au hasard, sans réfléchir, je me lance sans savoir ce qui allait se passer. Je n’ai fait qu’ouvrir ma bouche, et, à ce moment-là je ne contrôlais plus rien. Des mots inconnus pour moi sortaient de ma bouche sans que je puisse m’arrêter. En même temps que je parlais en langue, quelqu’un est venu prier pour moi, et étant touchée par le Saint Esprit je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Je me suis sentie petit à petit remplir d’une paix et d’une joie indescriptible.
Aucun mot sur terre n’est assez fort pour décrire ce que j’ai ressenti ce soir-là. Tout le reste de la soirée j’étais en adoration devant le Seigneur, je le louais comme jamais je ne l’avais fait auparavant.
Sara Metz
Témoignage d’Isabelle.
Un jour j’étais dans une réunion dans mon église, celui qui parlait au micro parlait du Saint-Esprit et du don de parler en langue. Il disait que c’était « parler directement à Dieu » et moi quand j’ai entendu ça, à l’intérieur de moi, ça s’est élevé, c’est ce que je voulais. Ils ont fait un appel, moi je voulais parler directement à Die. Je me suis avancée pour prier pour moi et j’ai commencé à rire du fond de moi, il y a des mots qui sont sortis de ma bouche, j’ai parlé en langues tout de suite. C’était instantané, c’était fabuleux, je n’ai pas réfléchi c’est sorti de mon ventre.
Un jour j’étais là, j’avais un gros fardeau sur le cœur pour un de mes enfants, j’étais très mal et je voulais parler à Dieu. Je me suis mise à l’écart dans une pièce et je voulais parler à Dieu, je voulais parler en langue, je voulais déverser mon cœur devant Lui et quand j’ai commencé à parler en langue il y a la joie qui est rentrée dans mon cœur et je disais des mots et c’est comme si cela voulait dire « je te loue Seigneur. » J’avais de la joie qui montait dans mon cœur et c’est comme si les choses que je voulais déverser, toutes mes tristesses, tous mes fardeaux étaient déjà accomplis, que la réponse était déjà là pour un de mes enfants. Je l’avais reçu et je ne pouvais que louer Dieu parce que c’était complet. Ce moment était merveilleux…..
Témoignage de Nathalie
Je ne pouvais plus compter le nombre de fois où j’ai demandé à Dieu le don du parler en langues ! Mais rien ne venait alors arrivaient les doutes : Ai-je le Saint-Esprit ? Est-ce que j’ai vraiment accepté Jésus ?
Alors je m’étais fait une raison : ce n’est pas pour moi ! De toute façon ça ne peut pas être pour tout le monde… et bien d’autres réflexions.
J’aime que tout se passe entre le Seigneur et moi et récemment je suis tombé sur une vidéo qui parlait de l’importance de parler en langues d’Audrey Mack. Je l’ai écouté 4 fois, j’ai compris que ce don était pour tout le monde comme le dit Paul : « je souhaite que vous parliez tous en langues. » Les 3 premières fois, j’avais comme des sursauts intérieurs mais rien ne se passait je réfléchissais trop, alors pour la 4ème fois, j’étais seule et j’ai décidé de faire tout ce qu’elle disait et à ce moment-là une souffrance comme une déchirure à l’intérieur de moi me donnait envie d’hurler, je pleurais comme ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !
Et d’un coup, ALLELUIA, des mots que je ne comprenais pas sortaient de ma bouche ! Les larmes se mélangeaient aux éclats de rire, un moment merveilleux. Une joie et une paix m’envahissaient.
Depuis ce jour, je peux vous dire que je me suis rattrapée ! Dès que j’ai deux minutes je parle en langues, une vraie pipelette !
Ma relation avec Dieu a vraiment changé je trouve que depuis plus rien n’a d’importance par rapport à lui. Depuis ce jour, je parle tous les jours en langues et je suis remplie de joie.
Témoignage de Nicole.
Depuis ma nouvelle naissance, j’attendais avec impatience de recevoir le Saint-Esprit.
Je me suis fait baptiser d’eau en Décembre 2019. Depuis ce jour, je voulais parler en langues.
Un jour en regardant une prédication sur YouTube, le pasteur disait que le parler en langues était un cœur à cœur avec Dieu, que la langue qu’on parlait à ce moment-là, Dieu seul comprenait et que c’était nos soupirs et prières qui étaient au plus profond de notre cœur qui remontaient vers lui.
Avant j’étais dans une religion et ma façon de prier était différente. Aujourd’hui, je suis dans une relation avec Jésus. J’apprends chaque jour à communiquer avec Lui.
Vers le mois de Mars 2021, j’étais chez ma fille (elle parle en langues depuis novembre 2019).
Ce soir-là, elle m’a invité à prier avec elle. Elle commence à prier en langues, puis elle me dit d’essayer. J’ai essayé mais rien ne sortait.
À ce moment j’étais impatiente et agacée. Mais elle a prié pour moi, et m’a imposé les mains.
En fait, il n’y a pas de prérequis au parler en langues. On accepte Jésus et on peut recevoir le baptême du Saint-Esprit.
Le lendemain matin, étant seule dans l’appartement, je me suis mise en situation pour prier.
J’ai fait le vide en moi avant de commencer.
J’ai invité le Saint-Esprit à venir m’accompagner.
Et là, surprise !…. Des mots que je ne connaissais pas sortent de ma bouche. Des mots que je ne comprenais pas.
J’arrête de parler, puis je recommence pour voir. Les mots reviennent. Contente, je continue ma prière.
Depuis ce jour, en me réveillant le matin, dans mes tâches domestiques, dans la voiture, toute la journée, je prie et je chante en langues.
Je suis contente parce qu’aujourd’hui je sens la présence de Jésus. J’ai une véritable relation avec Lui, mon Sauveur et Seigneur.
J’ai ma maman qui a la maladie d’Alzheimer. Mes sœurs se relayent chaque week-end pour s’occuper d’elle. Je prends une semaine pendant les vacances scolaires pour libérer une autre de mes sœurs qui s’occupe d’elle tous les jours.
Avant cette semaine, je demande dans mes prières Sa présence pour m’aider. Quand j’arrive enfin chez ma maman, je n’arrête pas de prier en langues. Je pose mes mains sur ses membres douloureux et je prie en langues encore et encore.
Je ne vois pas mes journées passer. Ce que je sais, c’est que je ne suis pas seule.
Mes pensées étaient submergées par des pensées malsaines. Celles-ci tournaient en boucle constamment.
Au bout d’un moment, fatiguée et épuisée, j’ai demandé de l’aide au Saint-Esprit. Je me suis souvenue dans Ephésiens 6:10-18
Il est parlé des armes spirituelles du chrétien.
Alors, je me suis servie. J’ai pris le casque du salut. J’ai fait le geste avec mes mains, de poser un casque imaginaire sur ma tête. Mes mains plaçant bien celui-ci, couvrant le visage et la nuque.
En même temps, j’ai demandé au Saint-Esprit de bloquer toutes pensées mauvaises.
Depuis ce jour, à chaque fois quand je prie ou quand je lis la Parole ou que je médite, toute ma tête, le visage et le cou sont parcourus d’une sensation de picotement et de frétillement, comme une enveloppe de protection. J’ai donc expérimenté la victoire sur mes pensées. Ce n’est que mon expérience, ce n’est pas une méthode ou une doctrine, ceci est Mon expérience.
Témoignage de Jean.
Je me suis converti à l’âge de 15 ans et je n’avais jamais entendu parler du Saint-Esprit ni des dons du Saint-Esprit. Nous avons invité dans notre église un pasteur pour nous parler des dons du Saint-Esprit. Plusieurs l’ont reçu immédiatement, même un jeune converti a été visité par le Saint-Esprit, il est tombé de sa chaise et a prophétisé (cette prophétie s’est réalisée 4 ans plus tard).
Mais moi j’avais l’impression qu’il fallait mériter les choses de Dieu et donc je n’ai pas pu recevoir rapidement les promesses de Dieu, j’étais spectateur mais je ne pouvais pas entrer dans la joie du Saint-Esprit.
Je me souviens que beaucoup de nouveaux convertis ont obtenu et ils rayonnaient de joie, c’était vraiment la fête et moi j’étais triste.
Un an plus tard je me suis brûlé les yeux à cause du rayonnement d’un appareil de soudage électrique et j’ai dû rester 3 jours dans le noir, à ce moment-là, j’ai écouté une cassette audio d’un prédicateur gitan qui disait que nous pouvons recevoir immédiatement l’Esprit Saint et que nous pouvons parler en langue immédiatement par la grâce de Dieu car le Seigneur veut nous le donner et je pensais en moi-même « et bien maintenant j’aimerais quand même le recevoir » et j’ai tout simplement loué Dieu et commencé à m’attendre à Dieu et l’Esprit me donnera lui-même. Quelques instants plus tard je bégayais, j’articulais quelques syllabes qui pour moi ne voulaient rien dire, mais j’ai persévéré et la langue est devenue vraiment plus complexe, plus complète. Ce n’était plus des balbutiements, c’est devenu un langage.
Cependant j’ai douté que ce langage venait de Dieu parce que dans certains mouvements on disait que c’était possible que cela soit démoniaque. J’avais donc une grande question : « Est-ce que ce que j’ai reçu vient de Dieu ? » Je posais la question à Dieu vraiment dans le désir qu’il me réponde. Une semaine plus tard, j’étais à Paris dans une conférence de Jeunesse en Mission et le prédicateur a dit à la fin de son allocution « je vais pratiquer maintenant le don que Dieu m’a donné ». Il y avait là 200 personnes et il a pointé son doigt vers moi et il a dit des choses sur ma vie, des connaissances sur ma vie puis m’a demandé si c’était juste. Je lui ai dit que c’était vrai, il m’a appelé sur le podium, il a prié pour moi en ces termes « Tu as le Saint-Esprit et tu parles en langue. » Depuis ce jour, je suis libéré de cette question, de ce trouble, de ce mensonge.
Un moment donné de ma vie, il m’a semblé que je ne parlais pas assez en langue parce que je pourrais être édifié sans que mon intelligence, sans que mes sentiments ne puissent interférer, alors j’ai commencé à pratiquer plus souvent le parler en langues et il s’est avéré que mon esprit a été édifié alors que intérieurement, sentimentalement, dans mon âme je n’allais pas bien.
Dieu nous a donné le moyen de nous encourager nous-même. Je vous invite à demander puis à pratiquer tous les jours cette langue nouvelle dans votre esprit.
Le Seigneur nous invite à pratiquer ce don pour notre édification lorsque notre âme est troublée par des pensées, des difficultés qui nous assaillent. Parlons cette nouvelle langue et notre esprit sera en communion avec Dieu et nous serons édifiés au lieu d’être abattu.
C’est juste magnifique !!! Gloire à Dieu !!!