La nouvelle vie de Youvannette, jeune fille cambodgienne bouddhiste.

Je m’appelle Youvannette, je suis cambodgienne, j’ai donné mon cœur au Seigneur Jésus-Christ. En tant que nouvelle convertie à Christ, j’aimerais vous raconter de quelle façon Dieu m’a sauvée et m’a amenée à Ia repentance. J’ai vingt-deux ans et suis la quatrième fille de Ia famille. J’ai une assez bonne instruction et j’ai reçu une bonne éducation, mais je trouvais Ia vie dure. Tous les jours, je me sentais triste et j’avais Ie cœur brisé. Ce n’était pas parce que ma famille était pauvre, mais parce qu’elle me méprisait. Tous les jours, j’étais grondée parce que j’avais échoué à l’examen sur Ie système métrique. Ceci me brisait le cœur et me bouleversait. J’avais parfois même l’impression de ne pas faire partie de la famille. J’étais sans cesse inquiète et affligée. Je ne pouvais plus vivre sous le poids d’un tel fardeau. Ma vie, telle une fleur, était brûlée par le soleil.

Tout Ie monde dans ma famille suit la coutume de mon pays et adore Ia statue de Bouddha. Je pensais donc qu’il n’y avait pas d’autre voie pour moi. Tous les soirs, je m’inclinais pour adorer l’image que j’avais achetée au marché, pensant qu’elle me procurerait une vie de joie et de paix. J’ai vraiment essayé de trouver la paix, mais je finis par perdre tout espoir. C’est un non-sens, me dis-je. Mon visage était toujours triste, j’avais l’air d’une fille insensée. Mes amis avaient pitié de moi et essayaient de me distraire, mais dès qu’ils étaient partis, ma tristesse refaisait surface. Tous les soirs, je pleurais et gémissais dans ma chambre. Je voulais quitter la maison, mais ne le pouvais pas. Où aurais-je pu aller ; qu’aurais-je pu faire ? Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Ma famille était riche, mais je n’avais pas la paix du cœur. L’année suivante, j’échouai une fois de plus à mon examen et décidai de quitter le lycée et de chercher du travail. Je désirais continuer à étudier l’anglais et c’est alors que j’entendis un ami me parler d’un Américain qui donnait des cours d’anglais gratuits. Je pris la décision d’assister à ses classes. Le premier jour, je prêtai une grande attention à la prononciation de l’Américain. Il parlait de Jésus. Ceci était très étrange et c’était contraire à la pensée de mon peuple, mais mon but était d’apprendre l’anglais. Lorsque j’entendis les autres étudiants chanter un chant de louange à Jésus, je pensai que ces Cambodgiens étaient fous ! Ils abandonnent leur religion et dans mon cœur, je les tournai en dérision. Je ne voulus pas chanter avec eux, mais je ris en me moquant. Je crus que Jésus était la religion des Américains. Je me rendis néanmoins dans cette Eglise tous les jours.

Environ un mois plus tard, tandis que ma connaissance des paroles de Jésus grandissait je comparai l’enseignement de Bouddha et je commençai à comprendre que les paroles de Jésus avaient beaucoup de points communs avec celles de Bouddha, à cette différence que Jésus pouvait prouver qui Il était par des miracles. Je n’en avais pas vu moi-même, mais des amis m’ont dit qu’il avait le pouvoir d’en accomplir.

Bouddha déclare : « Quiconque fait le bien sera bon et quiconque fait le mal sera mauvais », mais Jésus  dit : « Quiconque croit en moi vivra éternellement. » C’est ce qui me poussa à vouloir en apprendre davantage à ce sujet.

Un jour, ma famille mangea de Ia nourriture avariée. Tous tombèrent très malades. C’était terrible, et ils faillirent mourir. Aucun médicament ne put les soulager. Ce jour-là, je priai, c’était la première fois que je m’adressai à Jésus. Je lui dis : « Oh, Seigneur Jésus ! j’ai lu dans ta parole que tu as le pouvoir, aujourd’hui, de guérir les malades, mais je n’en ai jamais vu la preuve. Aujourd’hui montre-moi ta puissance ! »  Ce fut merveilleux L’état de santé de ma famille s’améliora immédiatement et le lendemain, tous étaient guéris ! À partir de ce moment, j’ai mis toute ma confiance en lui. Cet événement m’a vraiment stupéfaite. Je commençai à purifier mon cœur, je jetai toutes les images taillées que j’avais dans ma chambre car j’ai bien compris de quelle façon adorer Dieu. J’ai été baptisée par le pasteur américain parce que je crois que Jésus est mort et qu’ll est ressuscité et qu’ll m’a donné une vie nouvelle. Tout cela m’a réjouie. J’étais tellement heureuse. Mon cœur était rempli d’une joie et d’une allégresse que je n’avais jamais connues auparavant. Je suis devenue une fille pleine de courage et je me suis mise à prêcher L’Evangile à tous. Ma famille ne crut pas mes paroles, mais se moqua de moi et m’insulta. Mais, même si personne ne veut venir avec moi, je veux continuer à suivre Jésus. J’ai quelque chose de nouveau à faire :  lire la Bible et prier dans ma chambre tous les jours. Je me suis rendu compte qu’une grande paix remplissait ma vie. Quoi que je fasse, mes pensées vont sans cesse vers Jésus.

Comme j’allais à l’église tous les jours, je m’étais fait de nombreux nouveaux amis dans le Seigneur. L’un d’eux  était le responsable de la réunion de prière des jeunes. Je lui ai souvent posé des questions à propos des paroles du Seigneur et je priais souvent avec lui. J’avais beaucoup de doute au sujet de sa prière parce que je ne comprenais pas ce qu’il disait. Tous les jours, je venais en avance aux cours pour lui parler et pour qu’il me donne des explications à propos de ce nouveau langage dans la prière. Il m’a bien aidée à comprendre. Il m’a dit que cette nouvelle langue de prière était une récompense de la part de Dieu. Tous ceux qui en reçoivent le don sont baptisés du Saint-Esprit. J’ai donc demandé au seigneur de me donner le Saint-Esprit. Une nuit, je priai dans ma chambre avec une grande foi. C’était merveilleux. Je commençai à trembler et ce que je disais en cambodgien ne ressemblait pas à du cambodgien ; je parlais dans une langue étrange, mais mon esprit était fixé sur Dieu.

Un soir, alors que je rentrais chez moi après la réunion, ma famille se mit à me persécuter. Crois-tu vraiment en Jésus ? me demanda ma mère. – Oui, mère ! lui ai-je répondu. Jésus est le seul vrai Dieu dans ce monde. Il vit éternellement. Il est le sauveur et voudrait pardonner aujourd’hui même tes péchés, si tu les confesses et si tu t’inclines devant lui. Mais mes paroles la rendirent furieuse. Elle se mit à crier à haute voix : Tu es folle, vraiment folle ! A toi de décider, si tu me suis, tu pourras être encore ma fille et vivre avec moi. Mais si tu suis Jésus, tu dois partir d’ici, tu seras coupée de ta famille. Je n’ai rien pu répondre. J’étais extrêmement triste. Réponds-moi, a-t-elle crié. Vas-tu suivre Jésus ? J’avais toujours obéi à ma mère, en toutes choses, mais cette fois, je lui ai dit que je devais suivre Jésus. Elle m’a giflée avec force, me faisant tomber par terre. Mon visage me faisait mal. Je suis vite montée dans ma chambre et me suis mise à pleurer, suppliant Dieu de venir à mon secours. J’ai caché ma Bible sous le matelas.

Où est la statue de ce Jésus que tu adores ainsi que Ses paroles ?  Donne-la-moi. Je vais la brûler dehors.

 – Je n’ai pas de statue de Jésus, Mère, parce qu’il n’est pas une chose. Le vrai Dieu Jésus est Esprit. Quiconque I’adore doit l’adorer en esprit et en vérité. « Alors, elle m’a maudite :  Si tu suis Jésus, tu dois partir et devenir prêtresse de Jésus !

– Nous n’avons pas de prêtres pour Jésus, Mère. Jésus est mon prêtre. Il est mort sur la croix pour nos péchés. Je crois tout simplement et je lui obéis. « Puis, j’ai fermé la porte et me suis mise à prier. Elle a donné des coups de pied dans Ia porte et m’a crié après. Elle a même demandé à mon cousin d’entrer dans ma chambre en passant par la fenêtre. Je me suis rappelé ce que dit la Bible : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » J’ai prié et elle est partie, me laissant seule. Merci, Seigneur ! Le lendemain matin, ma mère est venue me voir en me parlant avec douceur. « Ma fille, ne crois pas en Jésus, j’ai pitié de toi. Je vais vendre cette maison et en acheter une neuve pour toi. Si tu m’aimes, obéis à mes paroles. Si tu ne veux pas me suivre, alors prends un fusil et tue-moi. Je veux mourir avant toi. »

J’étais triste d’entendre ma mère prononcer ces mots. Je ne pouvais rien répondre mais seulement pleurer. Cependant, ma décision de suivre Jésus était irrévocable. Plus tard, quand elle est partie au marché, je me suis précipitée à l’église pour tout raconter. J’ai été surprise lorsqu’ils se sont mis à prier pour moi. Je sais qu’ils m’aiment et qu’ils ont tellement compassion de moi. Ceci m’a rendue vraiment heureuse. Merci, mon Dieu, et merci à eux.

Depuis ce jour, je suis devenue une chrétienne affermie, et même assez sage. Le Seigneur m’a donné la sagesse pour propager I’Évangile à toute ma famille et à mes amis. J’en suis moi-même étonnée car, auparavant, je ne pouvais pas en parler. Peu m’importe si on me rejette, je continue à suivre Jésus. Un soir, alors que je priais, une chose noire s’est approchée de moi et m’a saisie à la gorge, je ne pouvais plus respirer. J’ai crié à haute voix : « Au nom de Jésus, va-t’en ! » et ceci, à trois reprises, et cette forme est partie par la fenêtre. Je me suis levée et j’ai courue vers ma mère : « As-tu vu quelque chose ? lui ai-je demandé.  « Oui, une grande lumière là-bas, m’a-t-elle répondu tout excitée en désignant un endroit près de la porte. » – Oh, Mère, c’était la lumière de Dieu qui venait nous préparer le chemin !  Elle a souri mais n’a rien répondu. Peut-être croira-t-elle un jour. Je suis la seule à prier pour elle, et je vais continuer. Et Dieu va l’accomplir ! A présent, j’ai triomphé de toutes les difficultés. Ma mère m’a haïe, m’a persécutée, m’a séparée de ma famille et même maintenant, elle ne croit pas encore, mais elle me laisse aller à l’église. Par la puissance de Dieu, je suis sortie vainqueur de l’épreuve et des forces mauvaises. Aujourd’hui ma famille ne me maudit plus. Je suis libre d’aller n’importe où. C’est la grâce du Seigneur qui préparait le chemin devant moi lorsque j’étais si triste. Il y a seulement un mois que j’ai reçu le Saint-Esprit et il demeure en moi et me guide dans le droit chemin. Il m’a donné une grande foi en sorte que je n’ai plus peur de rien. J’ai reçu une vie nouvelle. Je suis morte au péché mais vivante en Jésus.

Le Seigneur Jésus-Christ est Sauveur il a tout pouvoir et toute autorité sur terre et dans le ciel. Il vous aime et donnera la vie éternelle à tous ceux qui croiront en Son nom. Amen. Merci, Jésus.

Youvannette

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