Je voudrais méditer avec vous aujourd’hui, comment reconnaître et entendre la voix de Dieu. Ce qui est important pour notre marche c’est d’entendre la voix de Dieu pour le suivre.
Nous pouvons tout d’abord lire dans l’évangile de Jean chapitre 10 versets 2 à 5
”Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre et les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres brebis par leurs noms et les mène dehors et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix”.
Ce qui est important pour notre marche c’est d’entendre la voix de Dieu pour le suivre. Dans cette parole, Jésus se montre comme le véritable berger. Les brebis entendent sa voix et reconnaissent naturellement leur berger. Elles font la différence entre la voix des étrangers et celle de leur unique berger. Cela paraît évident pour nous qu’un bébé reconnaisse la voix de sa mère et soit immédiatement rassuré. Parce que l’enfant de Dieu est né de Dieu, il est ”né de nouveau” et cela est spirituel, c’est-à-dire que la naissance n’est pas une naissance physique, naturelle, humaine, mais une naissance d’en haut, nous avons donc reçu de la part de Dieu un esprit nouveau et cet esprit est en contact avec l’Esprit de Dieu et cet esprit reçoit les choses de Dieu, comme la foi, l’assurance du salut, différentes paroles de Dieu comme un encouragement, la certitude de la guérison, une prophétie et bien d’autres….
Nous pouvons nous poser ces questions :
– Où reçoit-on les paroles de Dieu et comment être sûr que ce sont les paroles de Dieu ?
La première réponse, c’est que cela est toujours conforme à la parole de Dieu écrite « La Bible ».
La deuxième réponse, c’est que la voix de Dieu est dans l’homme intérieur, c’est-à-dire l’esprit, et que l’Esprit témoigne en premier lieu dans notre vie que nous sommes enfants de Dieu et cela est toujours conforme à la parole de Dieu écrite.
« L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »
C’est l’assurance du salut qui vient lors de notre conversion. Il y a donc quelqu’un qui témoigne en nous, mais pas dans notre âme, pas dans nos sentiments ou notre intelligence. L’intelligence n’est alors qu’un outil qui nous permet de mettre en clair ce que nous avons reçu dans notre esprit. Le chrétien devrait s’exercer pour écouter ce qui se passe dans son esprit. « L’esprit de l’homme est la lampe de l’éternel »
Dans 1 Corinthiens chapitre 3 verset 16, nous lisons :
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous. »
Dieu habite en nous par son esprit, il demeure avec nous et nous conduit dans la vérité. Par son esprit qui nous parle, comme Jésus marche devant ses propres brebis et les conduit dans de verts pâturages, près des eaux paisibles, nous pouvons entendre sa voix au fond de notre esprit, et plus nous apprenons à l’écouter et à obéir plus nous serons sensibles à sa voix en nous.
Nous ne sommes plus sous l’ancienne alliance où les oints de Dieu étaient les porte-parole et conduisaient le peuple.
Il est important comme le dit Jésus de le suivre « mes brebis entendent ma voix et me suivent », le verbe suivre en grec est composé d’une particule qui veut dire « en union avec » et du mot « route » donc cela pourrait se traduire par : Uni sur la même route.
Les différentes traductions du mot « suivre » sont celles-ci :
- Se joindre comme un disciple
- Accompagner
- Suivre celui qui précède
- Devenir disciple, faire partie de son groupe
Alors, je dirais que suivre c’est : “Mettre nos pieds dans les mêmes pas que ceux de Jésus”
Nous pouvons être conduits par l’Esprit, si nous apprenons à écouter la voix divine dans notre homme intérieur pour véritablement lui obéir. Cultivons cette relation d’écoute, faisons progresser notre esprit dans l’écoute et l’obéissance immédiate, nous sommes souvent pressés et nous n’écoutons plus, puis nous faisons des choix et les regrettons.
Un jour nous devions acheter un auvent pour notre caravane, j’ai cherché un auvent d’occasion que j’ai trouvé à 300 km de chez moi. Ma femme et moi sommes partis, j’étais pressé, je n’ai même pas pris le temps de parler à Dieu. Nous sommes arrivés à Paris et le vendeur nous a montré son auvent plié correctement. Je lui ai alors posé la question : Est-ce que c’est vraiment le bon modèle pour ma caravane ? Il m’a certifié que oui. Mais j’avais un malaise au fond de moi, ma femme ne disait rien. Nous l’avons acheté et sommes partis en voiture, quelques minutes après avoir quitté le vendeur j’avais la certitude en moi que ce n’était pas le bon, je posais alors la question à ma femme et elle me dit qu’elle-même pensait que ce vendeur nous avait trompé, mais me faisant confiance elle n’avait rien dit. Arrivés à la maison, je l’ai déballé puis monté et me suis aperçu qu’il manquait environ 30 cm de hauteur.
Ceci est un exemple de quelqu’un de pressé qui n’écoute pas Dieu, qui ne prend pas le temps d’écouter la conviction intérieure, cette petite voix intérieure, ce témoignage.
C’est pourquoi, il nous faut apprendre à écouter la voix divine, faire progresser notre esprit dans l’écoute et l’obéissance. « Mes brebis entendent ma voix et me suivent »
– La deuxième question trouve sa réponse dans nos propres pensées, nos intérêts personnels, suivons nous Jésus ou notre âme, nos sentiments, notre logique ?
Il est dit dans Jean 8 verset 12 « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Si nous le suivons, laissant nos intérêts, nos craintes, nos raisonnements l’esprit nous communique des certitudes et nous engageons notre foi. C’est comme quelque chose en soi-même qu’on ne peut pas prouver mais qui est tellement réel ! Cela produit de la lumière en nous-même, de la vie et cela est facilement reconnaissable.
Par exemple : Vous écoutez quelqu’un prophétiser ou prêcher ! Est-ce que cela produit de la vie, de la paix, une foi grandissante, une proximité avec votre Père céleste ? Car il est dit dans la parole « La prophétie exhorte, console, édifie »
Si maintenant c’est moi qui parle ou reçois une parole que je crois être de Dieu ; Qu’est-ce que cela produit en moi-même ? Il y a toujours ce témoignage intérieur qui nous conduit dans la vérité. Alors soit j’ai cette paix et je persévère, soit il y a une forme de tristesse qui s’installe et il ne me reste plus qu’à obéir et à me rétracter.
C’est l’exhortation que je voudrais vous laisser à vous qui avez reçu Jésus-Christ dans votre cœur et qui voulez marcher à sa suite.
Avançons dans la foi
Jean IRION