L’évangéliste A.A. Allen nous livre ici une des conditions du Seigneur pour le déversement de la puissance des miracles qui coulera à travers le disciple.
Allen a recherché la parole de Dieu pour lui avec ferveur jusqu’à ce que le Seigneur lui parle en lui montrant ce qui en lui-même empêchait le déversement de la puissance de guérison et de délivrance dans ses réunions. Il nous livre ici un des secrets pour porter du fruit.
Offrez vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.
Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable ». Romains 12.1.
Veux-tu que Dieu t’utilise ?
Dieu n’a jamais eu l’habitude d’utiliser des choses qui ne Lui appartiennent pas. Il utilise les choses qui Lui sont données. Les choses qui sont consacrées. Les choses qui sont sanctifiées, mises à part pour Son usage. Veux-tu que Dieu t’utilise ? Alors vous devez offrir votre corps. Il doit être complètement cédé et abandonné à Dieu. Un corps qui n’est pas complètement cédé et abandonné à Dieu est toujours plus ou moins dominé par Satan ou par lui-même. Il ne fait aucun doute que beaucoup ont, à des moments particuliers, présenté leur corps au Seigneur pour qu’Il s’en serve afin d’étendre les frontières de Son Royaume. Mais il est évident, du fait qu’ils ne sont pas utilisés, que beaucoup de ceux qui se sont présentés n’ont pas été acceptés. Dieu ne les a pas refusés parce qu’Il n’y a pas besoin d’ouvriers. Le Christ Lui-même nous a donné l’ordre de prier pour que davantage d’ouvriers soient envoyés, car « la récolte est mûre, mais les ouvriers sont peu nombreux ». Matthieu. 9.37.
Dieu ne les a pas refusés à cause de leurs handicaps, car Il a souvent utilisé ceux qui semblaient avoir peu de qualifications naturelles. Pierre et Jean, hommes très utilisés par Dieu, étaient « des hommes sans instruction et ignorants » Actes 4.13. Moïse était « lent à la parole ». « Peu de sages selon la chair, peu de nobles sont appelés ; mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les choses puissantes ; et les choses viles du monde et méprisées… ». I Corinthiens. 1.27, 28. Vous pensez être handicapé ? Nous le sommes tous d’une manière ou d’une autre.
Un jeune homme avait été sauvé et souhaitait donner son témoignage lors d’une réunion dans la rue afin que d’autres puissent connaître la grâce incomparable de Dieu, mais il ne pouvait pas le faire à cause de son bégaiement. Cependant, son amour pour Dieu et son désir de travailler pour lui le poussèrent à s’agenouiller et à se présenter à nouveau devant les gens. Dieu entendit son cri et l’aida. Il devint un grand prédicateur de l’Évangile et pendant de nombreuses années, il fut chaque année l’orateur principal d’une grande réunion de camp à New York.
Pour être un sacrifice acceptable, votre corps n’a pas besoin d’être fort ou beau. David BRAINARD, grand missionnaire auprès des Indiens d’Amérique dans les premiers temps, fut déclaré mourant de la tuberculose. On l’avait prévenu que la seule chance pour lui de vivre plus de quelques semaines était le repos complet. Mais il apporta ce qu’il avait et fit un sacrifice acceptable. Il se prosterna devant Dieu en criant : « Donnez-moi des âmes ou prenez mon âme ! ». Puis il s’est relevé et a exercé pendant de nombreuses années un ministère fructueux parmi les personnes que Dieu avait mises sur son cœur et il en a gagné des milliers à Christ.
Un sacrifice acceptable.
La seule raison pour laquelle Dieu a refusé certaines personnes est qu’elles ne sont pas acceptables ! Dieu ne pose que deux conditions pour qu’un « sacrifice soit acceptable ».
Il doit être saint et il doit être à Lui. Ce qui n’est pas saint est une abomination pour Dieu. Un sacrifice apporté et offert à Dieu pour son service, qui est souillé par les habitudes et les péchés du monde, n’est pas plus acceptable pour Lui que le porc offert sur l’autel sacré du temple de Jérusalem par Antiochus Épiphane. Dieu ne l’acceptera pas. Ce qui est à Lui doit être à Lui non seulement le dimanche et le soir de la réunion de prière, mais sept jours et sept nuits chaque semaine. Il doit être présenté sans conditions. Il doit être donné avec le cri du cœur : « Je renonce à toute autorité sur ce don, maintenant et pour toujours. Il vous appartient de l’utiliser, de le mettre de côté ou de le détruire. Quoi que vous choisissiez d’en faire, il vous appartient. S’il s’agit seulement d’un ministère caché de prière et de témoignage personnel, oui Seigneur. Si c’est dans ma propre ville, c’est très bien. Si cela m’emmène loin au-delà de la mer, vers des terres étrangères et des peuples hostiles, si c’est pour mourir pour ma foi, aux mains de persécuteurs, ou pour vivre dans des conditions qui sont pires que la mort, oui ce corps est toujours le tien. Faites-en ce que vous voulez. Nourrissez-le ou affamez-le. Refroidissez-le dans le Grand Nord, ou laissez-le souffrir de la chaleur de l’Afrique. Exaltez-le ou humiliez-le. Il est tout à vous ».
Une consécration acceptable, c’est comme tendre à Dieu une feuille blanche, avec votre nom signé au bas de la feuille, et Lui dire : « Remplis-la comme tu veux. Ce sera mon contrat pour l’utilisation de ma vie entière ». Ce sacrifice ne se limite pas à dire oui ou non à certains appels ou à certaines demandes de l’Esprit de Dieu après qu’ils vous ont été donnés. C’est la détermination de tout cœur de faire la volonté de Dieu pour toute ma vie, quoi qu’il en soit et quel qu’en soit le prix. C’est la prise de conscience que vous ne vous appartenez pas. Vous pouvez trouver un peu de pouvoir et un peu de bénédiction lorsque vous avez fait un peu de sacrifice. Mais si vous voulez vraiment faire l’expérience du libre écoulement de la puissance de Dieu, vous devez présenter votre corps comme un sacrifice vivant, saint, admissible devant Dieu.
A.A. Allen