Les Béquilles

Il y avait un homme pieux, il était entrepreneur. Sa chère vieille épouse et lui vivaient sincèrement devant leur Dieu. Ils élevèrent un fils, mais jamais aucun garçon ne s’est autant égaré loin de Dieu que leur Charles. Ce garçon  se lançait toujours dans quelque affaire louche, la police venait, et leur disait : « Charles a fait ceci et cela. Il nous faut telle somme d’argent pour le sortir de ses difficultés. » La semaine suivante, un autre policier venait raconter autre chose, et cela ne s’arrêtait pas. Les deux pauvres vieux priaient et versaient toutes leurs larmes pour le salut de ce garçon.

Un jour que ce chrétien était assis dans son bureau, priant pour son fils et arrosant le plancher de ses larmes, il entendit la voix de Dieu lui dire : « Depuis combien de temps essayes-tu de sauver ton fils ? »

Il répondit : « Depuis longtemps, Seigneur ! » Le Seigneur dit : « Maintenant, quand tu auras fini d’agir par tes forces, j’agirai ! » Le vieil homme réfléchit et décida de ne plus porter le salut de son fils et voici ce qu’il fit.

La police vint et lui dit : « Charles a fait ceci et cela.

Il demanda :

– Qui est Charles ?
– Mais c’est votre fils !
– Non, je n’ai aucun fils qui s’appelle Charles !

Lorsque Dieu lui avait parlé, il s’était mis à genoux, et avait dit : « Seigneur, il n’est plus mon fils, je Te le donne jusqu’à ce qu’il soit sauvé. » Alors il répondit à la police : « Non, je n’ai pas de fils. » Ils le regardèrent  hochèrent la tête et lui envoyèrent un autre officier de police. Mais cela ne servait plus à rien de venir le voir. Ils crurent que le vieil homme était devenu fou.

Environ neuf mois passèrent. Un jour, un officier de police se présenta et dit : « Charles a sauté par-dessus un pont et s’est tué. » Ils voulaient que le vieil homme fasse draguer la rivière pour retrouver son corps. Mais le père leur dit : « Je n’ai pas de fils qui s’appelle Charles. Draguez la rivière si vous le voulez ! » Alors, ils draguèrent la rivière, mais le corps qu’ils retrouvèrent n’était pas celui de Charles. Trois mois passèrent encore. Un jour, l’un des employés dit au vieil homme : « Il y a un de vos amis qui vous attend dans le bureau. » Quand ce chrétien entra, il vit que c’était Charles son fils. Il était bien habillé, son visage était propre, tout indiquait qu’il avait en lui la lumière de Dieu. Son fils tomba à ses pieds, l’embrassa et lui demanda pardon. Puis il lui dit comment il avait été changé : « Il y a trois mois, j’ai été sauvé dans une réunion d’évangélisation, mais je ne voulais pas venir te voir tant que je ne pouvais pas venir en homme. »

Il en est ainsi non seulement quand vous priez pour les autres, mais aussi quand vous priez pour vous-mêmes. Certains parmi vous sont tellement préoccupés par leur maladie, ou leur difficulté, comme à des béquilles. Vous en êtes conscients en permanence, à tel point que Dieu ne peut pas l’enlever de vos mains ! Spirituellement, vous êtes dans la même situation que ce vieux chrétien. Il était tellement préoccupé de sauver son fils que c’était lui qui essayait de le faire par ses prières, au lieu de laisser Dieu agir.

Peut-être vous êtes tellement préoccupés par votre péché, vous ne cessez  de prier pour votre délivrance mais sans la foi, comme un homme qui a confiance à ses pauvres béquilles humaines, sa pauvre force, ses pauvres prières. Peut-être est-ce votre désobéissance ou votre maladie. Si vous voulez  être bénis, abandonnez-le à notre puissant sauveur*1, et ouvrez votre cœur pour le recevoir en cet instant !

*Luc 1 v 6971

« Dieu nous a suscité un puissant sauveur…..qui nous délivre de nos ennemis »

 

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