La louange et la guérison

 

Nous prions et nous nous attendons à ce que la prière s’accomplisse. La prière n’est efficace que quand elle se base sur les promesses de la Parole de Dieu !

La plupart de nos prières sont des requêtes. Normalement nous demandons à Dieu de faire quelque chose pour nous, mais nous devons ajouter de la foi et une foi qui produit une œuvre selon Jacques. La louange peut être l’œuvre de la foi car c’est la manifestation de notre confiance en Dieu et concrètement nous commençons à le remercier alors que nous ne voyons pas encore l’accomplissement.

Jacques 2/17 De même aussi la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte par elle-même.

Paul nous dit dans : Hébreux 4/ versets 1 et 2

  1. Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun d’entre vous ne soit venu trop tard.
  2. car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent.

En Amérique, un jeune évangéliste pentecôtiste a découvert cette vérité lorsqu’il mourait de tuberculose au début des années 1930.

Devenu grabataire et souffrant d’hémorragies pulmonaires il avait amené sa famille vivre à la ferme de son beau-père.

Un jour, son beau-père labourait les champs, sa femme et sa belle-mère lavaient le linge derrière la maison. Ce jeune homme a supplié Dieu de lui donner assez de force pour sortir de son lit et atteindre un bosquet d’arbres et de buissons à 500 mètres de la maison.

Il avait décidé dans son cœur de prier jusqu’à ce qu’il reçoive sa guérison de Dieu ou bien il mourrait là dans ce fourré. Pour lui, il n’y a que ces deux possibilités.

Arrivé dans le fourré, il tomba par terre, épuisé. Il n’aurait pas pu crier au secours. Même s’il l’avait voulu, personne ne pouvait l’entendre à cette distance et ne savait où il était.

Le diable vint dans ses pensées et lui dit : « ils ne te trouveront pas avant que les buses ne les guident vers toi. »

L’évangéliste lui dit : « Pas de problème, monsieur le diable. Voilà pourquoi je suis venu jusqu’ici. »

  • Dès que j’aurai un peu de force, je vais prier jusqu’à ce que je sois guéri ou que je meure à cet endroit. Pendant que je gisais là, essayant de reprendre assez de force pour commencer à prier, j’ai réfléchi.
    Partout où je suis allé, j’ai demandé la prière pour ma guérison ;
    Des centaines de personnes ont prié. Des milliers ont prié. Chaque évangéliste américain avec un ministère de guérison m’a imposé les mains et tous ont prié.
    Si on devait les additionner, cela équivaudrait à des centaines d’heures de prière. Beaucoup de grands hommes de foi m’ont imposé les mains, et Dieu se sert des évangélistes ayant des dons de guérison. Mais sans succès.

Finalement, il décida : « Je ne vais pas prier du tout. Cela ne sert à rien de prier. Je comprends où est mon erreur. Je n’aurais même pas dû faire tant de demandes de prière. J’avais essayé de convaincre beaucoup de personnes de prier pour moi. J’avais essayé de persuader Dieu de me donner ce qui, d’après Sa Parole, m’appartenait déjà !

La Bible dit que je suis guéri. Alors, Seigneur, je vais m’étendre ici sur le dos et Te louer. Je vais T’adorer jusqu’à ce que ma guérison se manifeste. »

Le jeune homme a commencé à chuchoter : « Que Dieu soit loué ! Gloire à Dieu. Alléluia. Merci Jésus. » Après avoir chuchoté pendant dix minutes, il avait assez de force pour lever

les bras en appuyant ses coudes sur le sol. Puis il a continué à louer Dieu encore pendant environ dix minutes. Ensuite, il eu assez de force pour lever les mains et sa voix est devenue plus forte. Deux heures après, il était debout à crier :  » Que Dieu soit loué  » tellement fort que quelqu’un l’a entendu à plusieurs kilomètres de là !

Dès qu’il a commencé à se mettre d’accord avec ce que dit la Parole de Dieu et à agir en conséquence, il a obtenu des résultats !

Il a mis en action sa foi et ceci en s’appuyant sur la parole de Dieu !

Commencez à louer Dieu pour ce qu’il a accompli à la croix selon Esaïe chapitre 53 « Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » car sa parole est vraie.

Soyez encouragés et fortifiés.
Jean IRION

Yeshua

Notre méditation aujourd’hui concerne Jésus-Christ nommé 77 fois dans l’Ancien Testament sous le nom de Yeshua Mot Hébreu: יְשׁוּעָה

La signification du nom de Yeshua est:

Salut, délivrance, prospérité, victoire, secours, sauver, secourir, bien-être. 

Chaque fois que nous voyons un de ces mots dans l’ancien testament il est fort probable que cela soit le nom de Yeshua. Ce n’est pas un hasard que le sauveur est totalement identifié au nom Yeshua.

Il est merveilleux que le nom de Jésus soit prononcé 45 fois dans les Psaumes et 18 fois dans Esaïe. Ainsi lorsque nous sommes secourus ou sauvés c’est directement lié à la personne de Yeshua.

Nous allons prendre tout d’abord deux versets qui nous montrent dans une même situation que la délivrance c’est la personne de Jésus. C’est comme une prophétie qui se répète tout au long de l’Ancien Testament annonçant que c’est Jésus le Sauveur.

Nous pouvons ainsi voir que lorsqu’un verset parle de délivrance, c’est de la personne de Jésus qu’il est question.

Le chrétien ne doit plus considérer que le secours ou le salut sont indépendants, comme des choses à acquérir de la part de Dieu. C’est la personne même de Jésus qui s’est offerte comme délivrance. Regardons dans ces deux versets :

Ex 14:13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais.

2Ch 20:17 Vous n’aurez point à combattre en cette affaire: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Éternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous !

 

Si nous remplaçons (délivrance et secours) dans ces versets par Jésus (Yeshua), ils vont nous parler d’une autre manière : 

Exode 14:13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez (Yeshua) à Jésus ce que l’Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais.

2Chronique 20:17 Vous n’aurez point à combattre en cette affaire: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez (Yeshua) Jésus que l’Éternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous!

Yeshua EST la délivrance, il est mon salut. Le salut est dans la personne même du fils de Dieu. La religion nous enseigne le contraire.

Celui qui connaît toute délivrance en la personne de Jésus vit par la foi en lui seul, il cesse de faire des efforts et se tient tranquille comme Moïse exhortait le peuple par ces paroles “restez en place, et regardez” Exode 14:13

Et comme le prophète Jachaziel exhortait le roi et le peuple par cette parole “présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez” 2Chronique 20:17

Dans les psaumes David ne cesse de parler de Yeshua.

As-tu reçu Jésus comme sauveur ? Alors tu vis dans la délivrance, dans la victoire, tu es secouru au moment favorable comme le dit Esaïe 49 6-8.

David dit dans le psaume 9 : Je me réjouis en ton salut (Yeshua)
Dans le psaume 13 : J’ai de l’allégresse dans le cœur à cause de ton salut (Yeshua)
Dans le psaume 68 : Quand on nous accable Dieu nous délivre (Yeshua)
Dans le psaume 116 : J’élèverai la coupe des délivrances (Yeshua)
Dans le psaume 118 : Des cris de délivrance et de salut (Yeshua) s’élèvent dans les tentes des justes.

Nous ne citerons pas les 77 références, ces quelques paroles de Dieu suffisent pour montrer qu’il est à notre côté comme l’avocat venu du père, sa seule présence suffit à nous consoler, nous délivrer.

Sache que le salut et la guérison sont la personne de Jésus.

Avançons dans la foi

Jean IRION

 

« Le portier lui ouvre »

Je veux méditer avec vous aujourd’hui sur ce texte de Jean chapitre 10 où Jésus dit :

  1. Celui qui entre par la porte est le berger des brebis,
  2. le portier lui ouvre et les brebis entendent sa voix, il appelle ses propres brebis par leur nom, il les mène dehors
  3. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix
  4. mais elles ne suivront pas un étranger au contraire elles le fuiront parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers.

Dans cette similitude ou cette parabole, nous voyons que Jésus est le berger et donc le propriétaire de cette bergerie. Cette bergerie est à lui, c’est lui qui conduit ses propres brebis. Jean insiste sur le fait que Jésus connaît ses brebis, il les appelle par leur nom, elles ne suivront pas un étranger mais elles connaissent la voix du berger. Lorsque Jésus entre dans sa bergerie il y a quelqu’un qui lui ouvre la porte, c’est le portier. Je me suis souvent posé la question : mais qui est ce portier seigneur ?

Récemment j’avais de lourds fardeaux sur le cœur pour l’église et pour ma famille et je priais et je demandais l’aide du Seigneur, puis ce passage de l’évangile de JEAN m’est venu à l’esprit et cette phrase en particulier « le portier lui ouvre » et tout d’un coup, c’est comme si j’avais visualisé cette scène dans mon esprit, je voyais le portier regardant le berger rentrer et le berger souriant au portier, dans les yeux du berger il y avait la joie, la paix, la foi, l’autorité et dans les yeux du portier il y avait l’espérance, la foi, la joie de voir le propriétaire des brebis venir prendre soin de ses brebis. Dans mon esprit s’est ouvert quelque chose par rapport à la prière et je me suis dit : Mais en fait, je ne suis que le portier et chaque matin je peux déposer mes fardeaux auprès du berger, je peux ouvrir la porte au berger.

 

Le berger connait en particulier l’état de chacune de ses brebis et quand il fait sortir ses brebis, il les regarde, il les nomme, il a de l’amour. Le berger fait sortir son troupeau sous les regards confiants du portier et le portier éprouve un soulagement, une joie parce que le seul qui peut soigner les brebis c’est Jésus-Christ le berger. Lui seul peut sauver, guérir, encourager. Le portier est comme le spectateur, il est comme dans l’attente du berger.

Je me suis retrouvé dans cet état où je regardais Jésus, j’imaginais chaque personne de l’église, chaque personne de ma famille et même mes voisins, j’imaginais que Dieu connaît chacune de ses brebis. Là, le fardeau se détacha de mes épaules parce qu’en réalité si je prie avec angoisse avec crainte il ne se passera rien. Mais si je regarde Jésus le faire, il va y avoir un miracle. Effectivement depuis cette prise de conscience, j’ai remarqué comme une pluie descendant sur l’église et sur ma famille, je ne dis pas que c’est uniquement comme ceci que l’on prie, mais en tout cas c’est une des manières enseignées par Jésus

 

 A tous les serviteurs de Dieu.

Et chaque enfant de Dieu est son serviteur, considère : Est-ce que tu peux quelque chose pour son troupeau ? Tu te trompes si tu le crois, le troupeau est à Jésus, c’est lui le berger et nous, nous ne sommes que le portier de cette bergerie, quelque part prenons notre place, laissons à Jésus le soin de guérir, de consoler et corriger, de donner à manger, de les rassasier et étancher leur soif.

Visualiser cette scène donne une nouvelle vision de la prière qui te décharge de tout fardeau. Nous avons besoin en tant que serviteur de Dieu de se décharger de tout fardeau et espérer avec la foi dans les yeux avec la joie et la paix dans le cœur.

Il est dit dans Hébreux 12 : « Regardant à Jésus le chef de la foi » AMEN

 

Pour Avançons dans la foi, Jean IRION

Quelle est la puissance de la déclaration ?

Par ces quelques lignes nous serons encouragés par le miracle qui jaillit de notre déclaration du plan divin sur nos vies.

Dans Genèse chapitre 1-3 il est dit : La terre était informe et vide et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme (dans certaines traductions il est dit : le chaos), l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux et Dieu dit : « Que la lumière soit et la lumière fut. »

 

Dans Jean chapitre 1 verset 1 il est dit ; « Au commencement était la parole et la parole était avec Dieu et la parole était Dieu, toutes choses ont été faites par elle et rien n’a été fait sans elle. »

Au commencement l’Esprit de Dieu planait sur le chaos, il attendait que la parole, l’ordre de création, vienne du fils de Dieu (la Parole) car le Fils met en œuvre les intentions du père. L’ordre fut donné, la proclamation sortit de sa bouche, car sans le fils il n’y a aucune œuvre. L’évangile de Jean nous montre que toutes choses ont été faites par la parole et rien ne fut fait sans elle, le Fils de Dieu. Jésus-Christ est l’image de cette parole, il est cette parole incarnée. Jésus dit à ses disciples « je fais ce que je vois faire par le père. »

Nous avons là, sous les yeux, le principe Créateur de Dieu: la parole sort de sa bouche et crée la vie alors qu’il n’y a que chaos, désert, solitude, mort, maladie…

Si nous prenons maintenant le livre d’Ézéchiel chapitre 37 à partir du verset 1.

Nous voyons que l’Esprit utilise Ezéchiel, il lui montre la désolation, il n’y a que détresses, aucun espoir de vie, tout est déjà sec dans cette vallée. Ezéchiel voit la réalité de la mort, il est au milieu des ossements.

Si nous considérons un os, nous comprenons bien qu’il n’y a pas d’espoir de vie. On a retrouvé en Autriche des os humains âgés de 5000 ans. Qui pourrait redonner la vie à cet homme mort depuis 5000 ans ?

Et là l’Esprit de Dieu lui pose une question, il le fait participer à son plan :

« Peuvent-ils revivre ? » Il répond : « Toi Seigneur, tu le sais. » Nous trouvons ici l’intention de Dieu ! Nous faire participer à sa création !

Qu’est-ce-que la prophétie ? C’est dire des choses sous l’inspiration divine, c’est annoncer le plan divin et c’est à Ezéchiel qu’est donné l’ordre de prophétiser. Comme le fils de Dieu a déclaré : « Que la lumière soit » Ezéchiel doit déclarer la vie sur ces ossements secs !

Ezéchiel est un homme comme nous mais inspiré par une volonté divine. Il déclare et ordonne que le plan divin s’accomplisse : « Ossements secs, écoutez » le mot écouter (en hébreux) signifie : entendre, obéir, comprendre, être d’accord.

Au moment où la parole sort de la bouche d’Ezéchiel, la reconstruction commence, la restauration progresse, car un bruit commence, les os se rassemblent, les nerfs, la chair, la peau recouvrent progressivement ces squelettes, maintenant ce qui était mort et sans vie à l’apparence de la vie mais il manque encore quelque chose et Dieu ordonne à Ezéchiel, il lui commande : « Commande à l’esprit. » Ezéchiel obéit et l’Esprit de Dieu vint et donna la vie.

Ils se tinrent debout comme une armée.

De même la parole est sortie de Jésus le Fils de Dieu, de même la parole sort de l’homme. Il en est ainsi pour notre vie, le Seigneur veut déclarer des paroles de vie, des déclarations spirituelles du plan divin. Par ces prophéties nous entrons dans l’intention et la manifestation du bon plan de Dieu pour nos vies.

Le Père veut que nous ordonnions la vie selon l’inspiration divine, en accord avec l’Esprit de Dieu, en accord avec Sa parole.

 

Je veux vous relater deux témoignages qui démontrent la réalité de cet enseignement.

  • Une femme du nom de Sandra a été accidentellement mordue par son chien. En effet sa gueule s’est refermée et a arraché la lèvre supérieure. Elle a été conduite à l’hôpital mais n’y avait plus de lèvre. Le chirurgien lui dit qu’il faudrait 3 à 6 opérations pour qu’elle puisse ressembler à quelqu’un de normal.

Voici ce qu’elle dit : Je me suis saisie de toutes les promesses de guérison, j’ai mis devant mes yeux une photo où je souriais. Le médecin voulait me montrer des photos de mon visage défiguré mais j’ai refusé, j’ai nourri en moi que Dieu veut me guérir car il est dit : « Il envoya Sa parole et les guérit. » J’ai cru que Dieu pouvait reconstruire mon visage. J’ai appliqué tous les principes que Dieu a ordonné, j’ai moi-même ordonné à ma lèvre de pousser, croyant que cette parole est la vérité.

Sandra nous dit : « il ne faut pas lire trop vite la parole, il faut la digérer, il faut la faire sienne, il faut méditer et obéir à la parole, lui laisser le temps de s’installer en nous, Penser à cette parole jusqu’à ce que cela devienne une réalité, une lumière et que personne ne puisse vous la prendre. »

Ma lèvre a repoussé, mon sourire est redevenu comme précédemment, ceci par la foi et la proclamation de la parole de Dieu.

 

Voici une partie du témoignage d’Edwige.

  • Mon mari et moi avons pris en charge par le biais de la maison d’accueil, un enfant de 4 mois. Il s’est avéré que cet enfant avait de très gros problèmes. Il a fait des crises d’épilepsie, il ne marchait pas, il ne parlait pas, il ne communiquait pas. Il était soigné et suivi par le corps médical mais sans un soupçon d’espoir.

Chaque soir je priais au-dessus de son lit et je proclamais le plan de Dieu pour lui : qu’il marcherait, qu’il serait un enfant comme les autres, qu’il aurait un travail, se marierait……

Personnellement j’étais souvent dans une grande fatigue et une grande souffrance, mais avec persévérance je proclamais quand même le plan de Dieu pour lui.

  • Cet enfant a été sauvé de la mort lors d’une crise d’épilepsie, cet enfant a commencé à marcher malgré tous les pronostics des médecins, cet enfant a commencé à parler contrairement à ce que prévoyait le pédiatre, cet enfant a rejoint la maternelle et ce n’est qu’une petite partie du miracle qui a duré 5 ans et qui en ce moment continue de s’accomplir sous les yeux de cette chère sœur.

Ce qui est encourageant pour notre édification, c’est qu’Edwige a proclamé, a confessé le plan de Dieu, elle a déclaré ce qui allait arriver à cet enfant, de la même façon Sandra a déclaré à sa lèvre de pousser, elle n’a pas fait les 6 interventions chirurgicales, les médecins n’ont pas compris comment une lèvre peut repousser. Voilà le principe de la foi. Comme Jésus a déclaré – Que la lumière soit et elle fut !

Nous sommes très encouragés et comme Dieu a demandé à Ezéchiel de prophétiser c’est-à-dire de déclarer le plan de Dieu, les intentions de Dieu, de même le Seigneur nous demande de déclarer, de prophétiser, d’annoncer le plan divin sur toutes choses, sur nos enfants, sur notre vie, sur notre couple, sur notre église, sur nos voisins… La prière ne doit plus être une liste de demandes désespérées mais il faut qu’elle devienne une prophétie, une inspiration divine, l’annonce de la réalisation du plan divin.

Avançons dans la foi

Jean IRION

Témoignages – Le baptême dans le Saint-Esprit

Témoignage de Jean.

Je me suis converti à l’âge de 15 ans et je n’avais jamais entendu parler du Saint-Esprit ni des dons du Saint-Esprit. Nous avons invité dans notre église un pasteur pour nous parler des dons du Saint-Esprit. Plusieurs l’ont reçu immédiatement, même un jeune converti a été visité par le Saint-Esprit, il est tombé de sa chaise et a prophétisé (cette prophétie s’est réalisée 4 ans plus tard).

Mais moi j’avais l’impression qu’il fallait mériter les choses de Dieu et donc je n’ai pas pu recevoir rapidement les promesses de Dieu, j’étais spectateur mais je ne pouvais pas entrer dans la joie du Saint-Esprit.

Je me souviens que beaucoup de nouveaux convertis ont obtenu et ils rayonnaient de joie, c’était vraiment la fête et moi j’étais triste.

Un an plus tard je me suis brûlé les yeux à cause du rayonnement d’un appareil de soudage électrique et j’ai dû rester 3 jours dans le noir, à ce moment-là, j’ai écouté une cassette audio d’un prédicateur gitan qui disait que nous pouvons recevoir immédiatement l’Esprit Saint et que nous pouvons parler en langue immédiatement par la grâce de Dieu car le Seigneur veut nous le donner et je pensais en moi-même « et bien maintenant j’aimerais quand même le recevoir » et j’ai tout simplement loué Dieu et commencé à m’attendre à Dieu et l’Esprit me donnera lui-même. Quelques instants plus tard je bégayais, j’articulais quelques syllabes qui pour moi ne voulaient rien dire, mais j’ai persévéré et la langue est devenue vraiment plus complexe, plus complète. Ce n’était plus des balbutiements, c’est devenu un langage.

Cependant j’ai douté que ce langage venait de Dieu parce que dans certains mouvements on disait que c’était possible que cela soit démoniaque. J’avais donc une grande question : « Est-ce que ce que j’ai reçu vient de Dieu ? » Je posais la question à Dieu vraiment dans le désir qu’il me réponde. Une semaine plus tard, j’étais à Paris dans une conférence de Jeunesse en Mission et le prédicateur a dit à la fin de son allocution « je vais pratiquer maintenant le don que Dieu m’a donné ». Il y avait là 200 personnes et il a pointé son doigt vers moi et il a dit des choses sur ma vie, des connaissances sur ma vie puis m’a demandé si c’était juste. Je lui ai dit que c’était vrai, il m’a appelé sur le podium, il a prié pour moi en ces termes « Tu as le Saint-Esprit et tu parles en langue. » Depuis ce jour, je suis libéré de cette question, de ce trouble, de ce mensonge.

Un moment donné de ma vie, il m’a semblé que je ne parlais pas assez en langue parce que je pourrais être édifié sans que mon intelligence, sans que mes sentiments ne puissent interférer, alors j’ai commencé à pratiquer plus souvent le parler en langues et il s’est avéré que mon esprit a été édifié alors que intérieurement, sentimentalement, dans mon âme je n’allais pas bien.

Dieu nous a donné le moyen de nous encourager nous-même. Je vous invite à demander puis à pratiquer tous les jours cette langue nouvelle dans votre esprit.

Le Seigneur nous invite à pratiquer ce don pour notre édification lorsque notre âme est troublée par des pensées, des difficultés qui nous assaillent. Parlons cette nouvelle langue et notre esprit sera en communion avec Dieu et nous serons édifiés au lieu d’être abattu.

Témoignage de Nicole.

Depuis ma nouvelle naissance, j’attendais avec impatience de recevoir le Saint-Esprit. 

Je me suis fait baptiser d’eau en Décembre 2019. Depuis ce jour, je voulais parler en langues.

Un jour en regardant une prédication sur YouTube, le pasteur disait que le parler en langues était un cœur à cœur avec Dieu, que la langue qu’on parlait à ce moment-là, Dieu seul comprenait et que c’était nos soupirs et prières qui étaient au plus profond de notre cœur qui remontaient vers lui. 

 

Avant j’étais dans une religion et ma façon de prier était différente. Aujourd’hui, je suis dans une relation avec Jésus. J’apprends chaque jour à communiquer avec Lui. 
Vers le mois de Mars 2021, j’étais chez ma fille (elle parle en langues depuis novembre 2019).
Ce soir-là, elle m’a invité à prier avec elle. Elle commence à prier en langues, puis elle me dit d’essayer. J’ai essayé mais rien ne sortait.
À ce moment j’étais impatiente et agacée. Mais elle a prié pour moi, et m’a imposé les mains. 

En fait, il n’y a pas de prérequis au parler en langues. On accepte Jésus et on peut recevoir le baptême du Saint-Esprit. 

Le lendemain matin, étant seule dans l’appartement, je me suis mise en situation pour prier. 
J’ai fait le vide en moi avant de commencer.
J’ai invité le Saint-Esprit à venir m’accompagner.
Et là, surprise !…. Des mots que je ne connaissais pas sortent de ma bouche. Des mots que je ne comprenais pas. 
J’arrête de parler, puis je recommence pour voir. Les mots reviennent. Contente, je continue ma prière. 
Depuis ce jour, en me réveillant le matin, dans mes tâches domestiques, dans la voiture, toute la journée, je prie et je chante en langues.
Je suis contente parce qu’aujourd’hui je sens la présence de Jésus. J’ai une véritable relation avec Lui, mon Sauveur et Seigneur.

J’ai ma maman qui a la maladie d’Alzheimer. Mes sœurs se relayent chaque week-end pour s’occuper d’elle. Je prends une semaine pendant les vacances scolaires pour libérer une autre de mes sœurs qui s’occupe d’elle tous les jours. 

Avant cette semaine, je demande dans mes prières Sa présence pour m’aider. Quand j’arrive enfin chez ma maman, je n’arrête pas de prier en langues. Je pose mes mains sur ses membres douloureux et je prie en langues encore et encore.
Je ne vois pas mes journées passer. Ce que je sais, c’est que je ne suis pas seule.

Mes pensées étaient submergées par des pensées malsaines. Celles-ci tournaient en boucle constamment. 
Au bout d’un moment, fatiguée et épuisée, j’ai demandé de l’aide au Saint-Esprit. Je me suis souvenue dans  Ephésiens 6:10-18  
Il est parlé des armes spirituelles du chrétien.
Alors, je me suis servie. J’ai pris le casque du salut. J’ai fait le geste avec mes mains, de poser un casque imaginaire sur ma tête. Mes mains plaçant bien celui-ci, couvrant le visage et la nuque.
En même temps, j’ai demandé au Saint-Esprit de bloquer toutes pensées mauvaises.

Depuis ce jour, à chaque fois quand je prie ou quand je lis la Parole ou que je médite, toute ma tête, le visage et le cou sont parcourus d’une sensation de picotement et de frétillement, comme une enveloppe de protection. J’ai donc expérimenté la victoire sur mes pensées. Ce n’est que mon expérience, ce n’est pas une méthode ou une doctrine, ceci est Mon expérience.

Témoignage de Nathalie 

Je ne pouvais plus compter le nombre de fois où j’ai demandé à Dieu le don du parler en langues ! Mais rien ne venait alors arrivaient les doutes : Ai-je le Saint-Esprit ? Est-ce que j’ai vraiment accepté Jésus ?
Alors je m’étais fait une raison : ce n’est pas pour moi ! De toute façon ça ne peut pas être pour tout le monde… et bien d’autres réflexions.

J’aime que tout se passe entre le Seigneur et moi et récemment je suis tombé sur une vidéo qui parlait de l’importance de parler en langues d’Audrey Mack. Je l’ai écouté 4 fois, j’ai compris que ce don était pour tout le monde comme le dit Paul : « je souhaite que vous parliez tous en langues. » Les 3 premières fois, j’avais comme des sursauts intérieurs mais rien ne se passait je réfléchissais trop, alors pour la 4ème fois, j’étais seule et j’ai décidé de faire tout ce qu’elle disait et à ce moment-là une souffrance comme une déchirure à l’intérieur de moi me donnait envie d’hurler, je pleurais comme ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Et d’un coup, ALLELUIA, des mots que je ne comprenais pas sortaient de ma bouche ! Les larmes se mélangeaient aux éclats de rire, un moment merveilleux. Une joie et une paix m’envahissaient.
Depuis ce jour, je peux vous dire que je me suis rattrapée ! Dès que j’ai deux minutes je parle en langues, une vraie pipelette !

Ma relation avec Dieu a vraiment changé je trouve que depuis plus rien n’a d’importance par rapport à lui. Depuis ce jour, je parle tous les jours en langues et je suis remplie de joie.

Témoignage d’Isabelle.

Un jour j’étais dans une réunion dans mon église, celui qui parlait au micro parlait du Saint-Esprit et du don de parler en langue. Il disait que c’était « parler directement à Dieu » et moi quand j’ai entendu ça, à l’intérieur de moi, ça s’est élevé, c’est ce que je voulais. Ils ont fait un appel, moi je voulais parler directement à Die. Je me suis avancée pour prier pour moi et j’ai commencé à rire du fond de moi, il y a des mots qui sont sortis de ma bouche, j’ai parlé en langues tout de suite. C’était instantané, c’était fabuleux, je n’ai pas réfléchi c’est sorti de mon ventre.

Un jour j’étais là, j’avais un gros fardeau sur le cœur pour un de mes enfants, j’étais très mal et je voulais parler à Dieu. Je me suis mise à l’écart dans une pièce et je voulais parler à Dieu, je voulais parler en langue, je voulais déverser mon cœur devant Lui et quand j’ai commencé à parler en langue il y a la joie qui est rentrée dans mon cœur et je disais des mots et c’est comme si cela voulait dire « je te loue Seigneur. » J’avais de la joie qui montait dans mon cœur et c’est comme si les choses que je voulais déverser, toutes mes tristesses, tous mes fardeaux étaient déjà accomplis, que la réponse était déjà là pour un de mes enfants. Je l’avais reçu et je ne pouvais que louer Dieu parce que c’était complet. Ce moment était merveilleux…..

Témoignage de Sara.

Nous étions partis avec plusieurs amis de l’église lors du week-end de pâques pour « Ze Rencontre » (évènement chrétien organisé pour les jeunes). Durant ce week-end, il a été dit plusieurs fois que le dimanche soir ils prieraient pour le baptême du Saint-Esprit. Et je savais par avance que plusieurs jeunes assistants au WE, dont moi, allions être baptisés. Je le savais avant de partir car ma mère m’avait raconté un rêve que Dieu lui avait donné. Dans ce rêve, elle voyait une énorme piscine (qui représentait le Saint-Esprit) avec beaucoup de jeunes dans l’eau, dont moi.
Lors de la soirée « no limit » le dimanche soir, le prédicateur Johannes Amritzer a parlé par rapport au Saint-Esprit.

À un moment dans sa prédication, il a dit qu’il fallait recevoir le Saint-Esprit par la foi.

Plus tard, il a fait un appel pour ceux qui voulaient le recevoir. Comme beaucoup d’autres jeunes, je me suis levée et je me suis approchée. Et il a commencé à prier pour ceux qui s’étaient levés. Il ne passait pas dans les rangs car nous étions beaucoup trop nombreux mais il priait pour tout le monde en même temps. Mais, des jeunes de l’église qui nous accueillait pour ce WE, qu’on appelait les « je prie pour toi » (car c’était leur rôle pour le WE), passaient dans les rangs pour prier et imposer les mains à tout le monde. Johannes priait donc pour le baptême du Saint-Esprit et le don de parler en langue, et à ce moment-là, tout le monde s’est mis à parler en langue. Tout le monde sauf moi…
J’étais là, je m’étais avancée exprès et je ne recevais rien. Je pouvais voir tous ceux qui m’entouraient vivre quelque chose de merveilleux et moi rien !
J’ai commencé à me sentir mal, délaissée par Dieu. Je me suis mise à m’apitoyer sur mon sort et à me plaindre auprès de Dieu. Je me demandais pourquoi moi je ne vivais rien ! Pourquoi les autres y ont droit et pas moi ? J’étais très attristée, et je me suis mise à repenser au rêve qu’il avait donné à ma mère. J’étais déçue et j’avais peur de rentrer de ce WE sans avoir reçu ce qui avait été promis.

Mais attention, Dieu est un Dieu qui tient ses promesses. Et, pendant que je me plaignais, Il me remit en pensée ce que Johannes avait dit précédemment. Les mots « par la foi » raisonnaient en moi.
À ce moment-là, j’ai dit à Dieu : « alors oui par la foi je suis d’accord, c’est bien beau mais concrètement ça veut dire quoi ? ».

On m’a souvent parlé de la foi, comme étant un pas dans le vide, mais pour moi ce n’était pas assez clair. N’ayant pas ce fameux vide en face de moi, bien visible, j’étais bloquée, je ne comprenais pas.

Essayant de comprendre comment fonctionnait cette foi, je me suis dit que j’allais tenter quelque chose au hasard en espérant réussir à faire ce fameux pas dans le « vide ». Je me suis dit parler en langue, c’est parler une langue étrangère, qui ne m’est pas connue. Alors je vais essayer de faire comme ces personnes qui essaient par exemple d’imiter les accents des étrangers, puis d’imiter leur langage en faisant des sons qui ressembleraient à leur langue. N’étant de base vraiment pas douée pour ce genre de chose, je me suis dit que si j’arrivais à sortir des mots, ça ne pouvait absolument pas venir de moi. Donc si ça réussissait, c’était obligé que ça vienne de Dieu et que je sois baptisée.

J’étais prête à me lancer, et je disais à Dieu que ce que j’allais tenter c’était vraiment au hasard, sans réfléchir, je me lance sans savoir ce qui allait se passer. Je n’ai fait qu’ouvrir ma bouche, et, à ce moment-là je ne contrôlais plus rien. Des mots inconnus pour moi sortaient de ma bouche sans que je puisse m’arrêter. En même temps que je parlais en langue, quelqu’un est venu prier pour moi, et étant touchée par le Saint Esprit je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Je me suis sentie petit à petit remplir d’une paix et d’une joie indescriptible.

Aucun mot sur terre n’est assez fort pour décrire ce que j’ai ressenti ce soir-là. Tout le reste de la soirée j’étais en adoration devant le Seigneur, je le louais comme jamais je ne l’avais fait auparavant.

Sara  Metz

Témoignage de Maïté.

Je me suis convertie à l’âge de 16 ans. J’ai entendu très tôt parler du baptême du Saint-Esprit.
Je me souviens bien que ma tante parlait en langues et j’étais émerveillée qu’un jour dans mon église ma maman a parlé en langues.
Elle a simplement entendu une personne dire que : « Parler en langue c’est s’adresser directement à Dieu. » Elle désirait tant cela et elle fut baptisée ce jour-là.

J’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet, j’ai prié, j’ai jeuné et supplié Dieu pendant de longues années. Je comprends aujourd’hui que je n’avais pas saisi que c’est un cadeau. Je pensais le mériter, je voulais plaire à Dieu mais je n’avais pas saisi par la foi que je l’avais déjà reçu, grâce à l’œuvre de Jésus et non pas par mes œuvres.
J’étais toujours très déçue car je ne parlais pas en langues, je me disais que d’autres devaient être plus Spirituels que moi pour parler en langues.
Jusqu’à ce que je décide de ne plus me préoccuper de cela et d’avancer avec le Seigneur.
20 longues années se sont écoulées. Ma relation avec le Seigneur avait été transformée, j’avais expérimenté Sa grâce, j’étais libre de la culpabilité, je ne cherchais plus à mériter quoi que ce soit, je me tournais vers la trône de la grâce là où Jésus m’a déjà tout donné !

Un jour dans une réunion de prière, les jeunes de mon église se sont mis à témoigner chacun à leur tour de leur WE à Mulhouse dans l’église « Porte ouverte ». Ils ont tous été baptisés du Saint-Esprit lors d’une rencontre pour les jeunes.
Sara se mit à raconter son témoignage, mon cœur a été touché par ses mots :
 « C’est par la foi que tu le reçois. » À la fin de la réunion je suis rentrée chez moi et je suis restée un moment seule dans ma voiture et par la foi j’ai ouvert ma bouche.
J’ai dit quelques mots bizarres mais rien de plus ne s’est produit ce soir-là.

Quelques temps après, je me suis rendue dans ma ville à une soirée « Just » (pour les jeunes), et là dans cette petite chapelle, j’ai entendu le prédicateur dire : « ce soir si vous aspirez à quelque chose de nouveau avec le Seigneur, avancez-vous, nous allons prier pour vous. »

J’avais la conviction depuis quelques temps qu’il me fallait quelque chose de plus. Mais rien ne reposait sur mes mérites… J’étais au pied de Jésus.
En un instant, j’ai parlé une langue inconnue, je pleurais de tout mon être ! Je n’arrivais pas à m’arrêter.
Les jours suivants, je parlais tout le temps en langues. Aujourd’hui encore, je parle très souvent à Dieu par l’Esprit. Quand les mots me manquent, je laisse cette langue s’exprimer devant Dieu comme un fleuve qui édifie mon esprit et qui est un cadeau du ciel.

Toi aussi,
Reçois le maintenant par la foi.

Maïté, Metz

 

Témoignage de l’évangéliste Reinhard BONNKE

Comment j’ai reçu le baptême dans le Saint Esprit !

[…]

Dès que je pénétrai dans la pièce remplie de ces saints, je ressentis des picotements à l’intérieur. De façon incroyable, mon espoir de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit ce soir-là augmentait. Mon cœur tremblait à l’idée que Dieu le fasse. Reinhard, le nul, le garçon mondain et méchant, visité par la puissance du Saint-Esprit ! L’excitation augmentait et je me sentis brisé à l’intérieur.

Je me sentais bien, car je me sentais brisé devant Dieu et je commençais à ressentir son amour pour moi, un petit garçon brisé. Ce don allait sans nul doute me permettre de vaincre la série d’échecs que j’avais essuyée.

Quand le prédicateur Arthur Kukula parla, j’écoutai et ma foi fit un bond et je criai un « oui », dans mon cœur. Les paroles de la Bible semblaient devenir vivantes en moi. Tout d’un coup, cette expérience ne dépendait plus de moi, mais dépendait entièrement de Dieu et de son grand amour pour ses enfants. Quand Arthur invita ceux qui recherchaient le Saint-Esprit à s’agenouiller et à prier, je répondis immédiatement.

À l’instant où je fus sur mes genoux, je fus submergé par une sensation incroyable. Personne n’eut besoin de m’imposer les mains. Je reçus le don du parler en langue spontanément et éclatai dans un langage céleste.

Comment puis-je le décrire ?

Permettez-moi d’abord de dire que beaucoup de gens ont reçu le baptême de l’Esprit d’une manière plus calme et moins dramatique. Ce qui suit n’est pas une méthode pour le recevoir. C’est Ia description de ce qui m’est arrivé quand j’avais onze ans.

J’eus l’impression que cela venait d’au-delà de moi et de l’intérieur de moi en même temps. Je reçus dans mon esprit un flot pur de lumière et d’amour venant du trône de Dieu. Il coula sur moi et traversa tout mon être en même temps.

C’était plus fort qu’une décharge électrique. C’était comme si toutes les cellules de mon corps avaient été sauvées, guéries et chargées d’une puissance divine. Le mot amour n’est pas adapté pour décrire ce que j’ai vécu, car on en a souvent usé et abusé. Pourtant, c’est pourtant bien ce que sont l’Esprit de Dieu et sa puissance – L’amour agapé de Dieu, pur et désintéressé, déversé en nous. II n’a rien à voir avec l’amour humain éphémère.

Cela me rappelle la prière de Jésus au cours du dernier repas pris avec ses disciples :

 « Que l‘amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. » Toutes mes déceptions, tous mes sentiments d’indignité et mes condamnations furent balayés et oubliés.

Le langage céleste qui s’exprimait par mes lèvres reflétait ce qui se produisait en et qui était trop merveilleux pour le langage commun. Entre mon esprit et l’ESPRIT de Dieu, de grands mystères s’échangeaient. Paul parle de la paix qui surpasse tout intelligence. Certaines des bénédictions de Dieu sont Au-delà de l’intellect. Le baptême de l’Esprit fait partie de celles-ci.

Ceux qui limitent Dieu au niveau de leur rationalisme humain ne connaîtront jamais cette puissance et cette extase. L’Esprit se déversait en moi et transportait mes limites humaines vers un domaine où tout est possible.

Quand nous étions enfants, nous avons entendu les histoires des chrétiens morts en martyrs au cours du premier siècle. Certains furent brûlés vifs au cours des fêtes de Néron. Ils auraient crié de douleur, mais les vieux livres d’Histoire nous relatent qu’ils mouraient en chantant des louanges à Dieu. Avant d’avoir vécu le baptême dans le Saint-Esprit, ces histoires me donnaient le sentiment de ne pas être à la hauteur. Reinhard, le garçon mondain, n’aurait jamais pu rivaliser avec eux. Je n’aurais jamais pu être aussi courageux. Mais dès lors, je compris instinctivement que ces martyrs du premier siècle n’étaient pas courageux. Ils étaient des chrétiens qui, comme moi, avaient été transportés du naturel dans le surnaturel par le courant puissant de l’Esprit. Pendant mon baptême, j’aurais facilement pu chanter dans les flammes avec les martyrs : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées. »

Mon expérience se poursuivait avec ce que j’appellerais une « transfusion de pensées » Mes pensées étaient remplacées par une communication des pensées pures et célestes qui n’étaient tout simplement pas les miennes. Sous cette influence, je ne retenais rien contre quiconque m’avait fait du tort. Aucune persécution, aucune insulte, aucun acte de dénigrement et aucune incompréhension ne pouvaient trouver de place pour l’amertume dans mon cœur débordant. Le pardon était aussi facile que l’acte de respirer et il coulait de moi dans des vagues de larmes. Croyez-moi, il s’agissait d’une expérience qui élargit les pensées d’un garçon de onze ans. Toute forme de crainte, de timidité et d’égocentrisme fut balayée comme un fétu de paille quand Dieu déversa son amour en moi. Rien ne pouvait rivaliser avec ce que j’avais vécu.

Je reconnus immédiatement la source de la bénédiction. Elle ne pouvait venir que de Dieu. L’Esprit de christ qui vivait déjà en moi était programmé pour le reconnaître. Abba, Père ! Dieu est amour. La Bible nous dit que si l’Esprit de Christ ne vit pas en nous, nous ne sommes pas nés de nouveau. Je vivais déjà une relation avec lui depuis que j’avais accepté Jésus comme mon Sauveur (à l’âge de 10 ans).

Sous l’influence de ce baptême, tout doute quant à la validité de mon salut s’évanouit. J’étais réellement né de nouveau quand j’avais prié avec ma mère après avoir volé de l’argent dans son porte-monnaie pour acheter du chocolat. Le baptême de I ‘Esprit n’était pas la même expérience que la nouvelle naissance qui se produisit alors.

La Bible nous dit qu’après la nouvelle naissance, l’Esprit de Christ vient vivre en nous. Pourtant, nous pouvons ne pas en ressentir les effets, ni en voir l’essence.

Nous savons cependant qu’un jour, ce même Esprit ressuscitera notre corps de la tombe. Pourtant, au quotidien, après ma nouvelle naissance, je n’ai pas été capable de voir la preuve que cet Esprit puissant vivait en moi. Je ne Ie voyais pas non plus dans les autres croyants. J’avais besoin d’un Aide.

Par l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit, cet Aide est devenu pleinement une réalité pour moi. Sa présence a jailli en moi comme une fontaine merveilleuse, presque au-deIà de ce que je pouvais supporter. Tout d’un coup, l’amour rendait la foi facile. Ni Ia vie, ni la mort, ni les anges, ni les principautés, ni même ma mère (me laissant sous le coup de sa forte désapprobation) ne pouvaient me séparer de la source de cet amour.

J’étais comme perdu dans l’amour de Dieu et dans l’amour pour Dieu. C’était la vie éternelle. Par l’Esprit, je sus instantanément que nous sommes tous des nuls, nous sommes tous des zéros, jusqu’au moment où nous quittons notre réalité pour entrer dans la sienne.

À l’âge de onze ans, le baptême de l’Esprit commença à me conduire dans une aventure de foi qui ne s’est jamais arrêtée. J’ai littéralement décollé, et Personne ne pouvait plus m’arrêter. Je continue aujourd’hui à bénéficier de la puissance reçue ce jour-là.

 

Extrait du livre « Une vie en feu » de l’évangéliste Reinhard BONNKE

Témoignage de Robert THOM

Je me rendis chez un frère du nom de McQuade, je m’assis et attendis. Mais dès que je pensai à parler du Saint-Esprit au frère McQuade, je n’étais plus tellement sûr de vouloir le recevoir.

C’est à ce moment précis, alors que j’avais fort envie de me lever et de m’esquiver que ce bossu de McQuade entra dans la pièce où je me trouvais.

– Oh, Frère Tommy dit-il avec un sourire que puis-je faire pour vous ?

Cherchant une échappatoire, je lui dis : Euh, j’ai des problèmes de sinusite, ce qui était vrai, d’ailleurs. Sans hésiter, il s’approcha alors de moi, aplatit sa main osseuse sur mon nez, et dit:

« Au nom de Jésus-Christ, esprit de sinusite, quitte ce corps. » À ce moment-là, je sentis comme une étrange puissance qui descendait sur moi, et aussitôt, mes narines s’ouvrirent complètement. Je saisis une bonne bouffée d’air frais et m’exclamai : « Gloire au Seigneur »

– Frère, dit-il, mettez-vous à genoux, vous avez besoin du Saint-Esprit

– En réalité, balbutiais-Je, c’est pour cela que j’étais venu vous voir.

– Je le savais bien, répliqua-t-il avec un clin d’œil. Agenouillez-vous ici et commencez à louer le Seigneur. Dieu va vous baptiser du Saint-Esprit.

Obéissant, je m’agenouillai et m’efforçai de louer le seigneur pour tout ce qu’Il avait fait pour moi. Mais ma bouche était sèche, et mon cœur n’y était pas. Tandis que j’étais à genoux, j’entendis une voix qui me disait « Ta maison est en feu et ta femme appelle au secours ».

Me relevant aussitôt, je dis au frère McQuade : « Où est ma veste ? »

– Pourquoi, qu’est-ce qui ne va pas?

– Ma maison est en feu et ma femme appelle au secours !

ll me regarda d’une manière étrange pendant un instant puis se retourna et ouvrit la fenêtre.

Toi démon, cria-t-il, en montrant du doigt la fenêtre ouverte, « Au nom de Jésus-Christ sors d’ici ! »

Puis, se tournant vers moi. il ajouta: « Frère, votre femme ne vous a jamais appelé et votre maison ne brûle pas. » Puis, en fermant la fenêtre, il m’expliqua : c’était un démon qui vous voulait du mal. Mais je lui ai ordonné de partir, au nom de Jésus, et il a obéi. Maintenant nous pouvons nous occuper de nos affaires.

Je savais bien peu de choses concernant cette affaire de démon, et je ne savais même pas si je désirais y comprendre quelque chose ! Donner des ordres à des démons et à des esprits invisibles, c’était un peu trop pour moi. Cependant je me rappelais que madame Webster avait chassé le « démon de la boisson » de moi, sans que je sache ce que c’était.

– Maintenant, frère Tommy, reprit McQuade Dieu ne veut pas que vous Le louiez seulement avec vos lèvres, mais également avec votre cœur.

, alors commencez à louer le Seigneur de tout votre cœur. La foi s’épanouit dans la louange, et Dieu siège au milieu des louanges de Son Peuple.

Je levai donc les mains et commençai à louer Dieu de tout mon cœur. Ma bouche cessa dès lors d’être sèche. Ma langue devint comme du feu, et la louange commença à se déverser.

Soudain, je fus ravi en esprit. C’était très étrange, c’est comme-si je me trouvais en dehors de mon

corps, mon esprit semblait se trouver dans un autre domaine.

Je vis un merveilleux escalier de marbre blanc qui descendait du ciel. Il se déplia peu à peu comme un accordéon, et vint se fixer près de moi. Je vis alors un tout petit homme qui était agenouillé au pied de ce grand escalier. Il regardait vers le ciel et applaudissait en louant le Seigneur. Je fus très surpris quand je me rendis compte que ce petit homme me ressemblait parfaitement !

Fasciné par ce petit être qui était comme immergé dans I’adoration, je levai les yeux afin de découvrir quel était I’objet de sa contemplation. La première chose que je vis fut ses deux pieds percés par des clous et il portait des sandales et descendait petit à petit à travers les nuages qui enveloppaient le sommet de I‘escalier. Sachant que c’était le Seigneur, je m’inclinai devant Lui avec crainte, tandis que ses pas se rapprochaient. Lorsque je relevai les yeux, je fus saisi d’émerveillement. Il paraissait être un homme grand et fort, vêtu d’une tunique d’un blanc argenté, et il était ceint d’une écharpe dorée. De son visage coloré, émanait une lumière semblable à celle du soleil, et dans sa main droite, Il tenait une grande cruche au goulot étroit, pleine d’un vin nouveau.

Aussitôt me revinrent à l’esprit ces paroles de Jésus: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive» Jean 7.37. Je me rappelai également cette explication de Jean, au verset 39:

« Il dit cela de I ‘Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »

 

 

Dès qu’Il fut arrivé au bas de l’escalier, le Seigneur s’adressa au petit homme, qui, je le savais maintenant n’était autre que moi : « Mon fils, lui dit-il, je te donne maintenant le don de la foi. » Et je vis ce petit homme joindre les deux mains comme pour former une petite coupe, où le Seigneur versa un vin pétillant que I’homme se mit à boire.

Puis le seigneur dit : « Mon fils, je te donne aussi le don de guérison

Et de nouveau, Il inclina la cruche et versa du vin dans les deux petites mains, et I‘homme but de nouveau.

Le Seigneur parla une troisième fois. Il dit « Je te donne le don de prophétie

Il versa encore du vin, et I‘homme but.

Une quatrième fois, le Seigneur prit la parole pour dire : « Je te donne la parole de connaissance

Le vin jaillit de la cruche et I‘homme le but.

Une cinquième fois, le Seigneur parla, et dit : « Je te donne le don des langues

Et je vis le petit homme boire comme auparavant, et relever soudain les yeux vers Ie Seigneur, comme s’il allait éclater de Joie. Je me souviens m’être dit, à ce moment-là: «Si maintenant je n’ouvre pas la bouche, pour laisser sortir ce qui est à l’intérieur, je vais éclater »

J’étais tellement rempli de joie et d’adoration que je ne pouvais plus me retenir. Tout à coup, le petit homme se mit à louer le Seigneur dans une langue que je n’avais jamais entendu auparavant. Au début, il sembla hésiter et bégayer, puis son langage devint comme un dialecte clair, qui s’écoulait doucement, dans un esprit d’adoration.

L‘escalier de marbre s’éloigna vers la gauche et disparut. Puis je vis le Seigneur, Il disparut à son tour, puis le petit être.

Pendant quelques minutes, j’eus I’impression de « redescendre sur terre » et je me retrouvais à genoux dans la salle à manger du frère McQuade, priant en langues. Mais quelles rivières d’eau vive coulaient de mon sein ! Je sus alors que le Seigneur m’avait baptisé de I’Esprit Saint.

 

 

Le baptême dans la puissance du Saint-Esprit. Méditation n°1

Est-ce que le baptême dans le Saint-Esprit est nécessaire dans notre vie chrétienne ?

Est-ce que le don de parler en langue est nécessaire dans notre marche avec Dieu ?

Voici deux questions importantes et j’aimerais vous donner quelques pensées bibliques à ce sujet. Que pouvez-vous vivre de nouveau lorsque le Saint-Esprit manifeste ce don du parler en d’autres langues ? J’aimerais tout d’abord aborder ce que Jésus a dit à ce sujet, il a abordé la question du Saint-Esprit juste avant sa mort sur la croix et il a promis que le consolateur serait envoyé par le père pour nous enseigner. Cela est différent de la nouvelle naissance.

 Jean 14 v 25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ;
                  v 26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous    enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites.

Est-ce que l’intelligence naturelle de l’homme peut connaître Dieu et les choses qui lui appartiennent ? Non !… Est-ce que même comprendre la Bible, sa parole, est possible sans la révélation de l’Esprit ? Non !…

Selon 1 Corinthiens 2 au verset 14
Paul déclare: Or l’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement. Donc en premier lieu, le Seigneur Jésus-Christ nous dit que ce n’est plus lui qui va nous enseigner directement mais que c’est le Saint-Esprit qui va nous enseigner et qu’il est donc nécessaire d’être rempli de l’Esprit pour comprendre les choses célestes et tout simplement pouvoir marcher dans l’Esprit avec les œuvres de Dieu .

Nous lisons maintenant la déclaration de Jésus juste avant son ascension vers le ciel, ceci se trouve dans Marc 16 v17

Et ce sont ici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues… 

Le Seigneur qualifie de miracle le fait de parler de nouvelles langues par le Saint-Esprit. Il place les nouvelles langues à la même position que chasser les démons, guérir les malades, prêcher l’Évangile, ressusciter les morts…

Bon nombre de frères et sœurs n’imaginent pas l’importance et la place du baptême dans le Saint-Esprit; Pourquoi parler de nouvelles langues, est-ce si important ? 

Regardons maintenant dans le livre des Actes chapitre 1v 4
Etant assemblé avec eux, il leur commanda de ne pas partir de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père, laquelle, [dit-il], vous avez ouïe de moi :

Jésus annonce la suite des événements après sa résurrection, les disciples ne pouvaient pas savoir ce qui allait arriver. Jésus leur annonce vous serez baptisés dans l’Esprit Saint ou plutôt dans la puissance de l’Esprit Saint.
Actes 1v 5 car Jean a baptisé avec de l’eau ; mais vous, vous serez baptisés de l’Esprit Saint, dans peu de jours.
Et notre Seigneur le confirme au verset 8
Mais vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre.

Un témoignage puissant est lié au baptême du Saint-Esprit. C’est un baptême de puissance pour témoigner, des actes de puissance ont accompagné la prédication de Pierre, de Paul d’Etienne, de Philippe et tous ceux dont le nom est écrit dans le livre des Actes.

Nous voyons dans Actes 2 que les disciples attendaient ce jour, le baptême de l’Esprit est venu sous forme de langues qui se sont posées sur chaque tête et ils ont commencé à parler d’autres langues. 

Actes 2 v. 1 Et comme le jour de la Pentecôte s’accomplissait, ils étaient tous ensemble dans un même lieu.
v.2 Et il se fit tout à coup du ciel un son, comme d’un souffle violent et impétueux, et il emplit toute la maison où ils étaient assis.
v.3 Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu ; et elles se posèrent sur chacun d’eux.
v.4 Et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer.

Nous voyons que ces langues avaient un sens, parce que beaucoup d’étrangers étaient là à Jérusalem, et ils ont dit que les disciples prononçaient des choses magnifiques pour glorifier Dieu. Verset 11
Nous les entendons annoncer dans nos langues les choses magnifiques de Dieu.

Notre intelligence nos sentiments sont limités pour connaître la grandeur de Dieu, ce n’est que par révélation que l’on peut Le glorifier. Le Seigneur par ce baptême nous plonge dans la puissance de l’Évangile, dans la sagesse de Dieu, dans la révélation de sa personne. Ce que l’homme naturel ne peut pas comprendre, ne peut pas croire ou imaginer, l’Esprit nous le fait vivre. C’est pour cela qu’il est absolument nécessaire d’être immergé dans ce nouvel ordre, cette nouvelle alliance.

Paul décrit très bien l’utilité d’être rempli dans ce passage de la lettre aux Corinthiens, nous voyons une application précise de ce baptême par le don des nouvelles langues.

1 Corinthiens 14 v2
Parce que celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne l’entend ; mais en Esprit il prononce des mystères.
v 14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit.

Suite au Baptême, quand je prie en langue je peux parler à Dieu par mon esprit, sans que mon intelligence, mes sentiments, mes émotions, mes doutes ne puissent interférer dans ma relation avec le Seigneur. Dans ma louange, dans ma prière, dans ma supplication l’Esprit de Dieu lui-même intercède, je vais dire des choses qui vont avoir un impact sur mon esprit et je peux sortir de ce moment de prière reconstruit, édifié, encouragé réjoui et rempli de paix.

J’ai expérimenté plusieurs fois ce phénomène merveilleux : Mon âme souffrait, j’étais troublé, j’avais même de l’incrédulité et simplement en faisant confiance à Dieu j’ai commencé à parler en langue et à le louer et soudain, la joie a rempli mon cœur, la paix également et ce problème ou cette souffrance a été résolue, je ne sais pas comment, mais l’Esprit de Dieu est venu me remplir. L’Esprit nous donne des mots étrangers mais nous pouvons également interpréter cette langue. Une parole intelligible peut jaillir des profondeurs de notre esprit. Il m’est arrivé d’intercéder pour une personne ne sachant pas quoi demander à Dieu et l’interprétation m’a été donnée, ce fut vraiment édifiant.

Dans la prochaine méditation nous partagerons des témoignages. Comment recevoir le baptême.

Avançons dans la foi

Jean IRION

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