Le laboureur s’attend à la récolte.

Nous sommes les serviteurs de Dieu et nous travaillons dans son champ et quelquefois découragés nous abandonnons. Le Seigneur veut nous encourager par cette exhortation de Jacques chapitre 5 aux versets 7 et 8:

7 Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison.

8 Vous aussi, usez de patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche.

Les serviteurs de Dieu sont comparés à un laboureur qui travaille dans un champ et le champ c’est son œuvre dans un cœur. Le champ peut être l’église ou toutes personnes de notre famille, des amis, ou toute autre personne qui entend la Parole de Dieu par notre bouche. Le Seigneur dit qu’il faut user de patience, la terre ne produit pas immédiatement le fruit après l’avoir labouré et ensemencé, nous pouvons être déçu à cause des résultats qui ne sont pas à la mesure de nos espérances. Nous pouvons perdre courage parce que nous ne voyons même pas une petite pousse d’herbe sortir de la terre.

Le Seigneur dans ce passage nous indique qu’il faut que nous attendions la pluie : La pluie de la première saison c’est la première pluie, c’est le moment ou un homme est touché par Dieu, il prend conscience que Dieu l’aime, il prend conscience de son péché, de son besoin d’être réconcilié avec Dieu, ceci est l’œuvre du Saint-Esprit et personne ne peut convaincre un homme de se tourner vers Dieu. Nous, nous pouvons simplement labourer et semer. Le labourage c’est certainement nos prières dans la foi et les semailles sont la parole de l’évangile qui tombent dans un cœur.
Cette semence est la puissance de Dieu qui est placée dans le cœur alors la pluie va faire germer cette semence. C’est la première pluie qui aboutit sur une nouvelle naissance.

Nous avons ensuite la pluie de la dernière saison, je comprends ceci encore une fois, C’est l’œuvre de l’Esprit. L’esprit vient d’en haut et arrose cette terre et cette semence, elle donne alors la croissance de l’épis et avec le temps arrive à maturité. C’est l’œuvre de la sanctification par l’Esprit de Dieu.

 (2 Thes 2 v13) … Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, PAR la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité.

Nous sommes impatients avec l’œuvre de l’Esprit mais c’est bien la pluie d’en haut qui nourrit cette semence. Il nous faut de la patience, il n’y a pas à juger cette semence et ne pas juger les petits progrès, je n’ai pas à être impatient aussi avec le frère qui n’arrive pas à maturité dans sa vie spirituelle, car c’est là encore une fois l’œuvre de l’Esprit. Le Seigneur dit au laboureur de ne pas juger la semence.

Nous pouvons constater que la part de l’homme c’est labourer et semer, la part de Dieu c’est fournir la semence, donner la pluie et le soleil. Nous pouvons regarder par la foi dans l’espérance, dans l’amour et dans la patience que cette petite graine qui est placée dans le cœur va effectivement donner un jour un bon fruit et en abondance.

Regardons ainsi nos enfants, les personnes que Dieu a mises sur notre cœur afin de prier pour elles, les personnes à qui nous avons témoigné et toutes les personnes de notre église que nous côtoyons et que nous essayons d’encourager. C’est dans la patience qu’une mère porte et accompagne ses enfants.

Que Dieu nous conduise dans cette foi qui regarde l’autre comme s’il était déjà parvenu à la maturité en Christ.

 

Paul nous encourage dans la lettre aux Galates chapitre 6 verset 9
Ne nous lassons pas de faire le bien car nous moissonnerons au temps convenable si nous ne nous relâchons pas.

Jacob prophétise à Joseph en disant cette phrase dans Genèse 49
Ses mains et ses bras sont demeurés ferme par la main du Tout-Puissant.

Et Paul dit encore:
…Il faut que le laboureur laboure en espérance…

Nous devons ainsi rejeter toutes impatiences.
Regardons dans le domaine de la foi et non dans le domaine du visible.

Avançons dans la foi
Jean IRION

C’est par la foi et la persévérance…

 

Ce témoignage de guérison et cette méditation fortifieront votre confiance et votre relation avec votre Seigneur : Dieu nous parle aujourd’hui à nous personnellement.

 

 

Voici les textes de la Bible concernant cette méditation :

Evangile de Luc chapitre 17

11 Et il arriva qu’en allant à Jérusalem, il traversait la Samarie et la Galilée.
12 Et comme il entrait dans un village, dix hommes lépreux le rencontrèrent ; et ils s’arrêtèrent de loin ;
13 et ils élevèrent la voix, disant : Jésus, maître, aie pitié de nous !
14 Et les voyant, il leur dit : Allez, montrez-vous aux sacrificateurs.
Et il arriva qu’en s’en allant ils furent rendus nets.
15 Or l’un d’entre eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix ;
16 et il se jeta sur sa face aux pieds de Jésus, lui rendant grâces. Et c’était un Samaritain.
17 Et Jésus, répondant, dit : Les dix n’ont-ils pas été rendus nets ? Et les neuf, où sont-ils ?
18 Il ne s’en est point trouvé qui soient revenus pour donner gloire à Dieu, si ce n’est cet étranger.
19 Et il lui dit : Lève-toi, et t’en va ; ta foi t’a guéri.

Hébreux chapitre 6

13 Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu’il n’avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même,
14 disant : « Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai »
15 Et ainsi Abraham, ayant eu patience, obtint ce qui avait été promis.
1 Et l’Éternel avait dit à Abram : Va-t’en de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai ;
2 et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction ;
3 et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre.
4 Et Abram s’en alla, comme l’Éternel lui avait dit ; et Lot s’en alla avec lui. Et Abram était âgé de soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Charan.

Genèse Chapitre 17

1 Et Abram était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans ; et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-puissant ; marche devant ma face, et sois parfait ;
2 et je mettrai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai extrêmement.
3 Et Abram tomba sur sa face, et Dieu parla avec lui, disant :
4 Quant à moi, voici, mon alliance est avec toi, et tu seras père d’une multitude de nations ;
5 et ton nom ne sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham, car je t’ai établi père d’une multitude de nations.
6 Et je te ferai fructifier extrêmement, et je te ferai devenir des nations ; et des rois sortiront de toi.

Habacuc chapitre 2

3 Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée.

Romains chapitre 3

3 Quoi donc ? Si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu ?
4 Qu’ainsi n’advienne ! mais que Dieu soit vrai et tout homme menteur, selon ce qui est écrit : « En sorte que tu sois justifié dans tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé » 

Comment se réjouir sans cesse ?

Comment se réjouir sans cesse ? Peut-on rester dans la joie ?
Voici deux questions auxquelles Dieu nous répond à travers la bible.

Si nous regardons dans les Proverbes nous trouvons cette première réponse dans le proverbe 10 au verset 28 :
« L’attente des justes n’est que joie » version Louis Second 1910 et dans d’autres traduction nous trouvons : « l’espérance des justes procure la joie » et aussi : « l’attente du juste débouche sur la joie » ou « c’est la joie ».

Donc la foi du chrétien, son attente, son espérance est joie dans le présent mais aussi dans l’avenir.

Nous sommes heureux quand nous sommes rassurés, satisfaits de ce que nous vivons. En somme quand il n’y a pas de problème ou de fardeaux sur notre âme ou sur notre corps, mais la parole ne dit pas cela. Elle affirme que dans la foi qui attend, il y a de la joie, du bonheur. En effet le mot hébreux « Shim-khaw » peut se traduire par : joie, gaité, bonheur, plaisir, réjouissance, transport de joie, cris de joie.

Je pense qu’il est alors évident que la décision de croire en Dieu et en son œuvre est le point de départ du bonheur. Nous comprenons difficilement que c’est une décision de croire, d’attendre dans la confiance et que la joie doit passer par les émotions de l’âme. Dans Esaïe il est dit « Lève-toi, soit éclairé » et nous voudrions d’abord être éclairé dans notre situation puis nous lever mais le seigneur ne le voit pas de cette manière. Aie la confiance, réjouis-toi et tu seras dans ce bonheur de l’enfant de Dieu.

L’apôtre Paul dans l’exhortation aux Philippiens nous dit ceci à plusieurs reprises :

« Réjouissez-vous sans cesse » Phil. 4/4 et « Réjouissez-vous dans le Seigneur » Phil. 3/1

Dans l’exhortation aux Romains il dit : « Réjouissez-vous en espérance » Rom. 12/12

Dans tous nos combats de la foi nous cherchons l’exaucement et cela est juste. Quand je prie pour mes enfants et qu’avec mes yeux je ne vois pas la réalisation de mes prières j’ai tendance à laisser la tristesse m’envahir alors que le Seigneur me demande de me réjouir dans l’attente de l’exaucement !

Il y avait dans une famille chrétienne le père de famille qui n’était pas croyant et de plus il avait un gros problème d’alcool qu’il ne reconnaissait pas.
Un des fils avait prié pendant des années et ne voyait aucun exhaussement puis convaincu qu’il fallait se réjouir dans la foi, il partagea sa conviction à sa mère et à sa femme. Ensemble ils commencèrent à se réjouir en espérance et à louer Dieu pour l’exhaussement.
Peu de temps après, lors du repas familial, un dimanche le père souleva la question de la foi en Jésus et la famille pu l’amener à croire et à être délivré de l’alcool.

Voilà la position du croyant : Se réjouir en Dieu. Lui faire confiance, s’abandonner à Lui et à son plan parfait.

Ma troisième remarque est que Jésus (Matthieu 5/12) Jacques (Jac 1/2) Paul et Pierre nous demandent de nous réjouir dans l’épreuve face à la persécution. Pierre nous dit de nous réjouir de la part de souffrances que nous avons avec Jésus. (1 Pie 4/13)

Alors si la parole de Dieu nous y invite, entrons dans cette nouvelle attitude de vie et de foi. Lève-toi le matin avec cette attitude de foi et d’attente du retour glorieux de ton sauveur quelques soient les difficultés de ta vie. C’est une position que chacun d’entre nous peut adopter comme un serviteur écoute et obéit à son maître. Soyez fortifiés, Amen.

Jean IRION pour Avançons dans la foi

 

La loi de la vie et la loi de la mort

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 : 1-2).

L’homme est obligé de constater qu’il y a une loi de la mort dans ses propres membres. Nos cheveux blanchissent, notre vue s’affaiblit, non pas parce que nous sommes malades, mais parce que la loi de la mort agit en nous. Les rides se forment sur le visage, le corps vieillit. Toutes ces choses sont des évidences que l’on remarque chaque jour, et qui nous montrent que la loi de la mort existe dans nos membres. Elle imprègne tout notre être et s’est établie dans notre nature humaine.

La conséquence naturelle de cette loi est que vous mourrez, quoi que vous fassiez. Vous pouvez vivre de la manière la plus saine possible, vous finirez par mourir, car il existe cette loi de la mort qui réclame tout homme. Jusqu’à cette heure, l’ennemi invincible de l’espèce humaine reste la mort. Nous voyons donc que, sur le plan naturel, l’homme doit mourir. Mais je voudrais attirer votre attention sur le côté spirituel de cette loi. De la même manière qu’il existe une loi de la mort qui réclame votre corps, il existe aussi une loi de la mort qui réclame votre âme, si vous ne faites rien pour l’éviter. Cette loi de la mort réclamera votre âme tout autant que votre corps, malgré tout ce que vous pourrez faire sur le plan naturel.

Jésus – Christ notre antidote divin.

Il existe un antidote au péché, ce poison mortel. Il existe quelque chose qui peut combattre le péché et détruire sa puissance. Jésus-Christ savait bien que le péché reposait sur le monde entier. Par la grâce de Dieu, Il est venu pour nous offrir quelque chose qui soit capable de stopper la progression du péché, de détruire sa puissance, et de donner à l’homme la délivrance de la mort .              (Romains chapitre 6 nous l’explique)

Votre âme est en train de mourir, de mourir, de mourir ! A cause de la désobéissance à Dieu. Parce que vous continuez à vivre conformément à cette loi de la mort, vous vous dirigez inexorablement vers la mort, et vous mourrez, à moins que vous ne fassiez appel à une autre loi.

Personne ne peut vous mettre au bénéfice de cette autre loi. C’est vous qui devez le faire vous-même. Aucun être humain ne peut vous mettre en harmonie avec cette loi de la vie, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ. Il est la Source. C’est par Son Ame qu’Il vous met au bénéfice de cette loi. C’est Son Esprit qui le fait. C’est pourquoi l’apôtre Paul se réjouit d’avoir été libéré de la loi du péché et de la mort.

Comment agit la crainte sur le plan physique.

Cette loi agit sur le plan physique comme sur le plan spirituel. L’homme vit dans la crainte. Supposez que quelqu’un ait la typhoïde. On pose des affiches sur toutes les maisons pour avertir les gens de se tenir à l’écart de cette terrible maladie. Mais la crainte fait perdre toute objectivité à votre esprit.

Quand vous êtes rempli de crainte, tous vos pores absorbent tout ce qui vous entoure. C’est vous-même qui attirez en vous ce qui vous entoure. C’est de cette manière que les gens deviennent malades !

A un moment donné de ma vie, je servais le Seigneur dans une région où sévissait la peste bubonique. Vous ne pouviez trouver personne pour enterrer les morts, même en payant mille dollars. Dans des moments pareils, le gouvernement ne contrôle plus la situation. Mais je n’ai jamais attrapé cette maladie.

Comment agit la loi de la vie.

Observez bien comment agit la loi de la vie ! La foi appartient à la loi de la vie. La foi est le contraire de la crainte. La foi produit des effets contraires à ceux de la crainte, dans l’esprit, l’âme et le corps. La foi fait que notre esprit devient confiant. Elle fait que nos pensées se calment et deviennent positives. Quand nos pensées sont positives, la maladie est repoussée. C’est l’émanation du Saint-Esprit qui tue les germes de la maladie.

Parce que nous étions en communion avec le Saint-Esprit, un petit gars hollandais et moi, nous sommes allés ensemble enterrer un grand nombre de gens qui étaient morts de la peste bubonique. Nous allions dans les maisons et nous emportions les corps. Nous creusions les tombes et nous enterrions les gens. Parfois, nous enterrions trois ou quatre personnes dans la même tombe.

Nous n’avons jamais attrapé la peste. Pourquoi ? Parce que nous savions que la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ nous protégeait. Cette loi était à l’œuvre. Quand, par un acte conscient de notre volonté, nous nous mettons en contact avec Dieu, la foi prend possession de notre cœur, et notre nature est changée. Au lieu d’être remplis de crainte, nous sommes remplis de foi ! Au lieu d’absorber et d’attirer à nous tout ce qui passe, notre esprit repousse la maladie et la contagion. L’Esprit de Christ Se répand dans tout notre être, et sort de tous les pores de notre corps, de nos mains, de notre cœur…

Vous avez remarqué que nous imposons les mains aux malades pour qu’ils soient guéris. Pourquoi ? Simplement pour que l’Esprit de vie en Jésus-Christ, qui demeure dans les chrétiens, puisse s’écouler de nos mains dans le corps des malades. Hier soir, nous avons prié pour une femme malade. J’ai vu l’Esprit de Dieu jaillir comme un éclair. Il a traversé son âme. Je l’ai vu aussi clairement qu’on voit un éclair. Je l’ai vu dans mon esprit, et je sais que la femme pour laquelle nous étions en train de prier en a aussi été consciente. « La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. »

Le secret de la protection divine c’est la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ 

Pendant cette grande peste dont j’ai parlé, le gouvernement a envoyé un navire avec des médicaments et une équipe de médecins. L’un des médecins m’envoya chercher, et me dit : « Qu’est-ce que vous utilisez pour vous protéger ? Nous avons tel et tel moyen de nous protéger, mais nous pensons que si un homme peut rester vivant, soigner les malades, et enterrer les morts, comme vous le faites, il doit avoir un secret. Quel est votre secret ? »

Je répondis : « Frère, c’est la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ ! Je crois que tant que je garderai mon âme en contact avec le Dieu vivant, pour que Son Esprit remplisse mon âme et mon corps, aucun germe ne pourra s’attacher à moi, car l’Esprit de Dieu le tuera. » Il me dit : « Ne pensez-vous pas que vous feriez mieux de vous protéger par les moyens que nous avons ? » Je lui dis : « Non, docteur. Mais je pense que vous aimeriez faire une expérience avec moi. Allez prendre un peu de l’écume qui sort des poumons des malades, après leur mort. Placez-la sous un microscope, et vous pourrez voir grouiller les germes vivants. Vous verrez que ces germes continuent à vivre un bon moment après la mort des malades. Ensuite, je placerai ma main sous votre microscope, et vous mettrez les germes sur ma peau. Vous verrez que ces germes mourront instantanément. » Ils acceptèrent de faire l’expérience et virent que cela se passait comme je l’avais dit. Ils me demandèrent : « Mais qu’est-ce qui se passe ? » Je répondis : « C’est la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ ! Quand l’esprit et le corps d’un homme sont remplis de la glorieuse présence de Dieu, celle-ci s’échappe de tous les pores de sa chair et tuent les germes de maladie ! »

En revanche, si mon âme avait été soumise à la loi de la mort, j’aurais été dans la crainte et dans les ténèbres. Il se serait passé exactement le contraire. Mon corps aurait absorbé les germes, qui auraient provoqué la maladie, et je serais mort !

Vous qui êtes malades, mettez-vous en contact avec la loi divine de l’Esprit de vie. Lisez la Parole de Dieu pour que votre cœur soit illuminé, et pour que vous puissiez regarder au Seigneur avec plus de confiance, et avoir foi en Lui. Priez que l’Esprit de Dieu vienne dans votre âme et prenne possession de votre corps. Sa puissance va vous guérir ! C’est cela, l’action de la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ !

Extrait d’un message de John G.LAKE.

Témoignages – Comment recevoir le baptême dans le Saint-Esprit ?

Témoignage de John G.LAKE

Une soif toujours plus grande.

Huit années avaient passé depuis que Dieu m’avait révélé le ministère de guérison de Jésus.
Je pratiquais déjà le ministère de guérison. Au cours de ces huit années, chaque exaucement de prière, chaque  intervention miraculeuse de Dieu, chaque réponse de mon âme à l’appel du Saint-Esprit avaient créé en moi une soif intense d’une intimité avec Dieu et d’une conscience de Sa présence semblables à celles qu’il me semblait que l’Eglise primitive avait avec Jésus.

Je reçois une onction spéciale de l’Esprit

Peu après le début de mon ministère de guérison, j’assistais à une réunion où l’on parlait de la nécessité d’être baptisé du Saint-Esprit. Pendant que j’étais à genoux, en train de prier et de me reconsacrer à Dieu, une onction du Saint-Esprit descendit sur moi. Des vagues de gloire céleste traversaient tout mon être, et je fus introduit dans un nouveau domaine de la présence et de la puissance de Dieu. Après cela, les exaucements de prières devinrent plus fréquents, et je voyais de temps en temps se produire des miracles de guérison.

Il me semblait que je me trouvais à la frontière d’un immense domaine spirituel, mais que je ne pouvais pas y pénétrer pleinement. Je n’étais donc pas totalement satisfait de mon expérience.

Finalement, je fus conduit à mettre de côté certaines heures de la journée, que je consacrai à Dieu, pour méditer et prier. Plusieurs mois passèrent ainsi. Un matin, alors que j’étais à genoux en train de prier, l’Esprit du Seigneur parla à mon esprit et me dit : “Sois patient jusqu’à l’automne.” Mon cœur se réjouit de cet encouragement, et je continuai à prier et à méditer chaque jour comme auparavant. Il me devint facile de me détacher du cours de cette vie. Pendant que mes mains et mes pensées s’occupaient des affaires de la vie quotidienne, mon esprit restait constamment en communion avec Dieu.

À cette époque, en plus de mon travail de ministre de l’Evangile, j’étais aussi responsable d’un réseau d’agents d’une compagnie d’assurances sur la vie. Au cours de cette période, je prêchais pratiquement chaque soir. Après les réunions, j’avais l’habitude de me retrouver avec quelques amis. Nous étions tous déterminés à prier avec ardeur jusqu’à ce que Dieu nous accorde le baptême du Saint-Esprit, tel qu’il nous semblait que les premiers disciples l’avaient reçu. Je dis à Dieu : “Seigneur, si Tu me baptises dans le Saint-Esprit, si Tu me donnes la puissance de Dieu, je ne laisserai rien subsister entre Toi et moi qui m’empêche de T’obéir à cent pour cent !”

Je reçois le baptême dans le Saint-Esprit

Un après-midi, un frère dans le ministère me téléphona et m’invita à l’accompagner pour visiter une dame malade. Arrivés chez elle, nous vîmes cette dame dans une chaise roulante. Toutes ses articulations étaient attaquées par un rhumatisme inflammatoire. Elle était dans cet état depuis dix ans.

Pendant que mon ami parlait avec elle, la préparant à la prière de guérison, j’étais assis dans un confortable fauteuil de l’autre côté de la vaste pièce.

Mon âme criait à Dieu avec de profonds soupirs inexprimables. Il me sembla soudain que je me trouvais sous une chaude averse de pluie tropicale. Elle ne tombait pas sur moi, mais me traversait de part en part. Sous cette influence, mon esprit, mon âme et mon corps étaient plongés dans une paix et un calme profonds que je n’avais jamais connus. Mon cerveau, qui était toujours tellement actif, était parfaitement calme. Le sentiment de la glorieuse et redoutable présence de Dieu m’envahit. Je savais que c’était Dieu.

Quelques minutes passèrent, je ne sais combien. L’Esprit me dit : “J’ai entendu tes prières. J’ai vu tes larmes. Tu es maintenant baptisé dans le Saint-Esprit.”

Puis des flots de puissance commencèrent à parcourir tout mon être, du sommet de ma tête à la plante de mes pieds. Ces décharges de puissance se firent de plus en plus rapides et intenses. Lorsque ces flots de puissance me traversaient, ils semblaient venir sur ma tête, traverser avec force tout mon corps, et sortir par mes pieds pour pénétrer dans le sol. Cette puissance était si grande que mon corps commença à trembler fortement. Si je ne m’étais pas trouvé assis dans un profond fauteuil, je crois que j’aurais pu tomber à terre.  Je vis à ce moment précis mon ami se diriger vers moi pour m’inviter à prier avec lui pour la dame malade. Il était tellement absorbé par ce qu’il faisait qu’il n’avait rien remarqué de ce qui s’était passé en moi. Je me levai pour le rejoindre, mais mon corps tremblait si violemment que j’eus des difficultés à traverser la pièce. J’avais particulièrement du mal à contrôler les tremblements de mes mains et de mes bras. Je compris qu’il n’aurait pas été sage d’imposer les mains à la dame malade, dans l’état où j’étais, car je l’aurais probablement secouée. Je pensai alors que tout ce qu’il me fallait faire était de toucher le sommet de sa tête avec le bout de mes doigts, afin que mes tremblements ne la secouent pas. C’est ce que je fis. Aussitôt, les flots de puissance divine traversèrent tout mon être, et je vis qu’ils traversèrent aussi la dame malade. Elle ne dit mot, mais fut apparemment stupéfaite de voir leur effet dans son corps.

Mon frère était en train de lui parler avec un profond sérieux, et il s’était mis à genoux pour lui parler. Il se leva et dit : “Prions maintenant que le Seigneur vous guérisse.” En même temps, il lui prit la main. A l’instant où leurs mains se touchèrent, un éclair de puissance me traversa, traversa la dame malade, et pénétra dans mon ami par sa main qu’il tenait dans la sienne. La décharge de puissance qu’il reçut fut si intense qu’il en tomba à terre. Il leva les yeux vers moi avec joie et surprise. Il bondit sur ses pieds, et me dit : “Gloire à Dieu, John, Jésus t’a baptisé dans le Saint-Esprit !”

Puis il prit la main infirme, déformée et paralysée depuis tant d’années. Les deux mains fermées de la dame s’ouvrirent lentement, et ses articulations recommencèrent à fonctionner. D’abord celles des doigts, de la main et du poignet, puis celles du coude et enfin celles de l’épaule.

Mais il n’y eut pas que ces manifestations visibles. Oh ! Qui pourrait décrire les tressaillements de joie inexprimable qui transportaient mon esprit ? Qui pouvait comprendre la paix et la présence de Dieu qui remplissaient mon âme ? Même en ce moment présent, après dix années, la gloire de cette heure demeure dans mon âme. J’avais réellement vécu ce que Jésus avait dit :
 “L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle” (Jean 4 : 14).

Depuis ce jour, cette source inépuisable a coulé jour et nuit au travers de mon esprit, de mon âme et de mon corps, apportant aux multitudes le salut, la guérison et le baptême dans le Saint-Esprit, dans la puissance de Dieu.

Les conséquences de mon baptême dans le Saint-Esprit

Peu après mon baptême dans le Saint-Esprit, l’Esprit commença en moi une œuvre, dont le but semblait de me révéler la nature de Jésus-Christ, et non seulement de me la révéler, mais de la révéler au travers de moi. Par cet enseignement et la transformation opérée par le Saint-Esprit, je sentis s’éveiller dans mon âme une grande tendresse pour l’humanité. Je voyais les hommes au travers d’un regard nouveau. Ils m’apparaissaient comme des brebis errantes, égarées loin de leur bergerie, plongées dans la confusion, cherchant leur chemin en tâtonnant et errant de-ci de-là. Ils n’avaient aucun but précis et ne semblaient pas comprendre d’où venaient leurs problèmes, ni comment retourner à Dieu. Le désir de proclamer le message de Christ et de démontrer Sa puissance pour sauver et bénir grandissait dans mon âme, jusqu’à ce que toute ma vie soit emportée par cette passion dévorante.

John G.LAKE

Témoignage de Robert THOM

Je me rendis chez un frère du nom de McQuade, je m’assis et attendis. Mais dès que je pensai à parler du Saint-Esprit au frère McQuade, je n’étais plus tellement sûr de vouloir le recevoir.

C’est à ce moment précis, alors que j’avais fort envie de me lever et de m’esquiver que ce bossu de McQuade entra dans la pièce où je me trouvais.

– Oh, Frère Tommy dit-il avec un sourire que puis-je faire pour vous ?

Cherchant une échappatoire, je lui dis : Euh, j’ai des problèmes de sinusite, ce qui était vrai, d’ailleurs. Sans hésiter, il s’approcha alors de moi, aplatit sa main osseuse sur mon nez, et dit:

« Au nom de Jésus-Christ, esprit de sinusite, quitte ce corps. » À ce moment-là, je sentis comme une étrange puissance qui descendait sur moi, et aussitôt, mes narines s’ouvrirent complètement. Je saisis une bonne bouffée d’air frais et m’exclamai : « Gloire au Seigneur »

– Frère, dit-il, mettez-vous à genoux, vous avez besoin du Saint-Esprit

– En réalité, balbutiais-Je, c’est pour cela que j’étais venu vous voir.

– Je le savais bien, répliqua-t-il avec un clin d’œil. Agenouillez-vous ici et commencez à louer le Seigneur. Dieu va vous baptiser du Saint-Esprit.

Obéissant, je m’agenouillai et m’efforçai de louer le seigneur pour tout ce qu’Il avait fait pour moi. Mais ma bouche était sèche, et mon cœur n’y était pas. Tandis que j’étais à genoux, j’entendis une voix qui me disait « Ta maison est en feu et ta femme appelle au secours ».

Me relevant aussitôt, je dis au frère McQuade : « Où est ma veste ? »

– Pourquoi, qu’est-ce qui ne va pas?

– Ma maison est en feu et ma femme appelle au secours !

ll me regarda d’une manière étrange pendant un instant puis se retourna et ouvrit la fenêtre.

Toi démon, cria-t-il, en montrant du doigt la fenêtre ouverte, « Au nom de Jésus-Christ sors d’ici ! »

Puis, se tournant vers moi. il ajouta: « Frère, votre femme ne vous a jamais appelé et votre maison ne brûle pas. » Puis, en fermant la fenêtre, il m’expliqua : c’était un démon qui vous voulait du mal. Mais je lui ai ordonné de partir, au nom de Jésus, et il a obéi. Maintenant nous pouvons nous occuper de nos affaires.

Je savais bien peu de choses concernant cette affaire de démon, et je ne savais même pas si je désirais y comprendre quelque chose ! Donner des ordres à des démons et à des esprits invisibles, c’était un peu trop pour moi. Cependant je me rappelais que madame Webster avait chassé le « démon de la boisson » de moi, sans que je sache ce que c’était.

– Maintenant, frère Tommy, reprit McQuade Dieu ne veut pas que vous Le louiez seulement avec vos lèvres, mais également avec votre cœur.

, alors commencez à louer le Seigneur de tout votre cœur. La foi s’épanouit dans la louange, et Dieu siège au milieu des louanges de Son Peuple.

Je levai donc les mains et commençai à louer Dieu de tout mon cœur. Ma bouche cessa dès lors d’être sèche. Ma langue devint comme du feu, et la louange commença à se déverser.

Soudain, je fus ravi en esprit. C’était très étrange, c’est comme-si je me trouvais en dehors de mon

corps, mon esprit semblait se trouver dans un autre domaine.

Je vis un merveilleux escalier de marbre blanc qui descendait du ciel. Il se déplia peu à peu comme un accordéon, et vint se fixer près de moi. Je vis alors un tout petit homme qui était agenouillé au pied de ce grand escalier. Il regardait vers le ciel et applaudissait en louant le Seigneur. Je fus très surpris quand je me rendis compte que ce petit homme me ressemblait parfaitement !

Fasciné par ce petit être qui était comme immergé dans I’adoration, je levai les yeux afin de découvrir quel était I’objet de sa contemplation. La première chose que je vis fut ses deux pieds percés par des clous et il portait des sandales et descendait petit à petit à travers les nuages qui enveloppaient le sommet de I‘escalier. Sachant que c’était le Seigneur, je m’inclinai devant Lui avec crainte, tandis que ses pas se rapprochaient. Lorsque je relevai les yeux, je fus saisi d’émerveillement. Il paraissait être un homme grand et fort, vêtu d’une tunique d’un blanc argenté, et il était ceint d’une écharpe dorée. De son visage coloré, émanait une lumière semblable à celle du soleil, et dans sa main droite, Il tenait une grande cruche au goulot étroit, pleine d’un vin nouveau.

Aussitôt me revinrent à l’esprit ces paroles de Jésus: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive» Jean 7.37. Je me rappelai également cette explication de Jean, au verset 39:

« Il dit cela de I ‘Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »

 

 

Dès qu’Il fut arrivé au bas de l’escalier, le Seigneur s’adressa au petit homme, qui, je le savais maintenant n’était autre que moi : « Mon fils, lui dit-il, je te donne maintenant le don de la foi. » Et je vis ce petit homme joindre les deux mains comme pour former une petite coupe, où le Seigneur versa un vin pétillant que I’homme se mit à boire.

Puis le seigneur dit : « Mon fils, je te donne aussi le don de guérison

Et de nouveau, Il inclina la cruche et versa du vin dans les deux petites mains, et I‘homme but de nouveau.

Le Seigneur parla une troisième fois. Il dit « Je te donne le don de prophétie

Il versa encore du vin, et I‘homme but.

Une quatrième fois, le Seigneur prit la parole pour dire : « Je te donne la parole de connaissance

Le vin jaillit de la cruche et I‘homme le but.

Une cinquième fois, le Seigneur parla, et dit : « Je te donne le don des langues

Et je vis le petit homme boire comme auparavant, et relever soudain les yeux vers Ie Seigneur, comme s’il allait éclater de Joie. Je me souviens m’être dit, à ce moment-là: «Si maintenant je n’ouvre pas la bouche, pour laisser sortir ce qui est à l’intérieur, je vais éclater »

J’étais tellement rempli de joie et d’adoration que je ne pouvais plus me retenir. Tout à coup, le petit homme se mit à louer le Seigneur dans une langue que je n’avais jamais entendu auparavant. Au début, il sembla hésiter et bégayer, puis son langage devint comme un dialecte clair, qui s’écoulait doucement, dans un esprit d’adoration.

L‘escalier de marbre s’éloigna vers la gauche et disparut. Puis je vis le Seigneur, Il disparut à son tour, puis le petit être.

Pendant quelques minutes, j’eus I’impression de « redescendre sur terre » et je me retrouvais à genoux dans la salle à manger du frère McQuade, priant en langues. Mais quelles rivières d’eau vive coulaient de mon sein ! Je sus alors que le Seigneur m’avait baptisé de I’Esprit Saint.

Témoignage de l’évangéliste Reinhard BONNKE

Comment j’ai reçu le baptême dans le Saint Esprit !

[…]

Dès que je pénétrai dans la pièce remplie de ces saints, je ressentis des picotements à l’intérieur. De façon incroyable, mon espoir de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit ce soir-là augmentait. Mon cœur tremblait à l’idée que Dieu le fasse. Reinhard, le nul, le garçon mondain et méchant, visité par la puissance du Saint-Esprit ! L’excitation augmentait et je me sentis brisé à l’intérieur.

Je me sentais bien, car je me sentais brisé devant Dieu et je commençais à ressentir son amour pour moi, un petit garçon brisé. Ce don allait sans nul doute me permettre de vaincre la série d’échecs que j’avais essuyée.

Quand le prédicateur Arthur Kukula parla, j’écoutai et ma foi fit un bond et je criai un « oui », dans mon cœur. Les paroles de la Bible semblaient devenir vivantes en moi. Tout d’un coup, cette expérience ne dépendait plus de moi, mais dépendait entièrement de Dieu et de son grand amour pour ses enfants. Quand Arthur invita ceux qui recherchaient le Saint-Esprit à s’agenouiller et à prier, je répondis immédiatement.

À l’instant où je fus sur mes genoux, je fus submergé par une sensation incroyable. Personne n’eut besoin de m’imposer les mains. Je reçus le don du parler en langue spontanément et éclatai dans un langage céleste.

Comment puis-je le décrire ?

Permettez-moi d’abord de dire que beaucoup de gens ont reçu le baptême de l’Esprit d’une manière plus calme et moins dramatique. Ce qui suit n’est pas une méthode pour le recevoir. C’est Ia description de ce qui m’est arrivé quand j’avais onze ans.

J’eus l’impression que cela venait d’au-delà de moi et de l’intérieur de moi en même temps. Je reçus dans mon esprit un flot pur de lumière et d’amour venant du trône de Dieu. Il coula sur moi et traversa tout mon être en même temps.

C’était plus fort qu’une décharge électrique. C’était comme si toutes les cellules de mon corps avaient été sauvées, guéries et chargées d’une puissance divine. Le mot amour n’est pas adapté pour décrire ce que j’ai vécu, car on en a souvent usé et abusé. Pourtant, c’est pourtant bien ce que sont l’Esprit de Dieu et sa puissance – L’amour agapé de Dieu, pur et désintéressé, déversé en nous. II n’a rien à voir avec l’amour humain éphémère.

Cela me rappelle la prière de Jésus au cours du dernier repas pris avec ses disciples :

 « Que l‘amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. » Toutes mes déceptions, tous mes sentiments d’indignité et mes condamnations furent balayés et oubliés.

Le langage céleste qui s’exprimait par mes lèvres reflétait ce qui se produisait en et qui était trop merveilleux pour le langage commun. Entre mon esprit et l’ESPRIT de Dieu, de grands mystères s’échangeaient. Paul parle de la paix qui surpasse tout intelligence. Certaines des bénédictions de Dieu sont Au-delà de l’intellect. Le baptême de l’Esprit fait partie de celles-ci.

Ceux qui limitent Dieu au niveau de leur rationalisme humain ne connaîtront jamais cette puissance et cette extase. L’Esprit se déversait en moi et transportait mes limites humaines vers un domaine où tout est possible.

Quand nous étions enfants, nous avons entendu les histoires des chrétiens morts en martyrs au cours du premier siècle. Certains furent brûlés vifs au cours des fêtes de Néron. Ils auraient crié de douleur, mais les vieux livres d’Histoire nous relatent qu’ils mouraient en chantant des louanges à Dieu. Avant d’avoir vécu le baptême dans le Saint-Esprit, ces histoires me donnaient le sentiment de ne pas être à la hauteur. Reinhard, le garçon mondain, n’aurait jamais pu rivaliser avec eux. Je n’aurais jamais pu être aussi courageux. Mais dès lors, je compris instinctivement que ces martyrs du premier siècle n’étaient pas courageux. Ils étaient des chrétiens qui, comme moi, avaient été transportés du naturel dans le surnaturel par le courant puissant de l’Esprit. Pendant mon baptême, j’aurais facilement pu chanter dans les flammes avec les martyrs : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées. »

Mon expérience se poursuivait avec ce que j’appellerais une « transfusion de pensées » Mes pensées étaient remplacées par une communication des pensées pures et célestes qui n’étaient tout simplement pas les miennes. Sous cette influence, je ne retenais rien contre quiconque m’avait fait du tort. Aucune persécution, aucune insulte, aucun acte de dénigrement et aucune incompréhension ne pouvaient trouver de place pour l’amertume dans mon cœur débordant. Le pardon était aussi facile que l’acte de respirer et il coulait de moi dans des vagues de larmes. Croyez-moi, il s’agissait d’une expérience qui élargit les pensées d’un garçon de onze ans. Toute forme de crainte, de timidité et d’égocentrisme fut balayée comme un fétu de paille quand Dieu déversa son amour en moi. Rien ne pouvait rivaliser avec ce que j’avais vécu.

Je reconnus immédiatement la source de la bénédiction. Elle ne pouvait venir que de Dieu. L’Esprit de christ qui vivait déjà en moi était programmé pour le reconnaître. Abba, Père ! Dieu est amour. La Bible nous dit que si l’Esprit de Christ ne vit pas en nous, nous ne sommes pas nés de nouveau. Je vivais déjà une relation avec lui depuis que j’avais accepté Jésus comme mon Sauveur (à l’âge de 10 ans).

Sous l’influence de ce baptême, tout doute quant à la validité de mon salut s’évanouit. J’étais réellement né de nouveau quand j’avais prié avec ma mère après avoir volé de l’argent dans son porte-monnaie pour acheter du chocolat. Le baptême de I ‘Esprit n’était pas la même expérience que la nouvelle naissance qui se produisit alors.

La Bible nous dit qu’après la nouvelle naissance, l’Esprit de Christ vient vivre en nous. Pourtant, nous pouvons ne pas en ressentir les effets, ni en voir l’essence.

Nous savons cependant qu’un jour, ce même Esprit ressuscitera notre corps de la tombe. Pourtant, au quotidien, après ma nouvelle naissance, je n’ai pas été capable de voir la preuve que cet Esprit puissant vivait en moi. Je ne Ie voyais pas non plus dans les autres croyants. J’avais besoin d’un Aide.

Par l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit, cet Aide est devenu pleinement une réalité pour moi. Sa présence a jailli en moi comme une fontaine merveilleuse, presque au-deIà de ce que je pouvais supporter. Tout d’un coup, l’amour rendait la foi facile. Ni Ia vie, ni la mort, ni les anges, ni les principautés, ni même ma mère (me laissant sous le coup de sa forte désapprobation) ne pouvaient me séparer de la source de cet amour.

J’étais comme perdu dans l’amour de Dieu et dans l’amour pour Dieu. C’était la vie éternelle. Par l’Esprit, je sus instantanément que nous sommes tous des nuls, nous sommes tous des zéros, jusqu’au moment où nous quittons notre réalité pour entrer dans la sienne.

À l’âge de onze ans, le baptême de l’Esprit commença à me conduire dans une aventure de foi qui ne s’est jamais arrêtée. J’ai littéralement décollé, et Personne ne pouvait plus m’arrêter. Je continue aujourd’hui à bénéficier de la puissance reçue ce jour-là.

 

Extrait du livre « Une vie en feu » de l’évangéliste Reinhard BONNKE

Témoignage de Maïté.

Je me suis convertie à l’âge de 16 ans. J’ai entendu très tôt parler du baptême du Saint-Esprit.
Je me souviens bien que ma tante parlait en langues et j’étais émerveillée qu’un jour dans mon église ma maman a parlé en langues.
Elle a simplement entendu une personne dire que : « Parler en langue c’est s’adresser directement à Dieu. » Elle désirait tant cela et elle fut baptisée ce jour-là.

J’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet, j’ai prié, j’ai jeuné et supplié Dieu pendant de longues années. Je comprends aujourd’hui que je n’avais pas saisi que c’est un cadeau. Je pensais le mériter, je voulais plaire à Dieu mais je n’avais pas saisi par la foi que je l’avais déjà reçu, grâce à l’œuvre de Jésus et non pas par mes œuvres.
J’étais toujours très déçue car je ne parlais pas en langues, je me disais que d’autres devaient être plus Spirituels que moi pour parler en langues.
Jusqu’à ce que je décide de ne plus me préoccuper de cela et d’avancer avec le Seigneur.
20 longues années se sont écoulées. Ma relation avec le Seigneur avait été transformée, j’avais expérimenté Sa grâce, j’étais libre de la culpabilité, je ne cherchais plus à mériter quoi que ce soit, je me tournais vers la trône de la grâce là où Jésus m’a déjà tout donné !

Un jour dans une réunion de prière, les jeunes de mon église se sont mis à témoigner chacun à leur tour de leur WE à Mulhouse dans l’église « Porte ouverte ». Ils ont tous été baptisés du Saint-Esprit lors d’une rencontre pour les jeunes.
Sara se mit à raconter son témoignage, mon cœur a été touché par ses mots :
 « C’est par la foi que tu le reçois. » À la fin de la réunion je suis rentrée chez moi et je suis restée un moment seule dans ma voiture et par la foi j’ai ouvert ma bouche.
J’ai dit quelques mots bizarres mais rien de plus ne s’est produit ce soir-là.

Quelques temps après, je me suis rendue dans ma ville à une soirée « Just » (pour les jeunes), et là dans cette petite chapelle, j’ai entendu le prédicateur dire : « ce soir si vous aspirez à quelque chose de nouveau avec le Seigneur, avancez-vous, nous allons prier pour vous. »

J’avais la conviction depuis quelques temps qu’il me fallait quelque chose de plus. Mais rien ne reposait sur mes mérites… J’étais au pied de Jésus.
En un instant, j’ai parlé une langue inconnue, je pleurais de tout mon être ! Je n’arrivais pas à m’arrêter.
Les jours suivants, je parlais tout le temps en langues. Aujourd’hui encore, je parle très souvent à Dieu par l’Esprit. Quand les mots me manquent, je laisse cette langue s’exprimer devant Dieu comme un fleuve qui édifie mon esprit et qui est un cadeau du ciel.

Toi aussi,
Reçois le maintenant par la foi.

Maïté, Metz

Témoignage de Sara.

Nous étions partis avec plusieurs amis de l’église lors du week-end de pâques pour « Ze Rencontre » (évènement chrétien organisé pour les jeunes). Durant ce week-end, il a été dit plusieurs fois que le dimanche soir ils prieraient pour le baptême du Saint-Esprit. Et je savais par avance que plusieurs jeunes assistants au WE, dont moi, allions être baptisés. Je le savais avant de partir car ma mère m’avait raconté un rêve que Dieu lui avait donné. Dans ce rêve, elle voyait une énorme piscine (qui représentait le Saint-Esprit) avec beaucoup de jeunes dans l’eau, dont moi.
Lors de la soirée « no limit » le dimanche soir, le prédicateur Johannes Amritzer a parlé par rapport au Saint-Esprit.

À un moment dans sa prédication, il a dit qu’il fallait recevoir le Saint-Esprit par la foi.

Plus tard, il a fait un appel pour ceux qui voulaient le recevoir. Comme beaucoup d’autres jeunes, je me suis levée et je me suis approchée. Et il a commencé à prier pour ceux qui s’étaient levés. Il ne passait pas dans les rangs car nous étions beaucoup trop nombreux mais il priait pour tout le monde en même temps. Mais, des jeunes de l’église qui nous accueillait pour ce WE, qu’on appelait les « je prie pour toi » (car c’était leur rôle pour le WE), passaient dans les rangs pour prier et imposer les mains à tout le monde. Johannes priait donc pour le baptême du Saint-Esprit et le don de parler en langue, et à ce moment-là, tout le monde s’est mis à parler en langue. Tout le monde sauf moi…
J’étais là, je m’étais avancée exprès et je ne recevais rien. Je pouvais voir tous ceux qui m’entouraient vivre quelque chose de merveilleux et moi rien !
J’ai commencé à me sentir mal, délaissée par Dieu. Je me suis mise à m’apitoyer sur mon sort et à me plaindre auprès de Dieu. Je me demandais pourquoi moi je ne vivais rien ! Pourquoi les autres y ont droit et pas moi ? J’étais très attristée, et je me suis mise à repenser au rêve qu’il avait donné à ma mère. J’étais déçue et j’avais peur de rentrer de ce WE sans avoir reçu ce qui avait été promis.

Mais attention, Dieu est un Dieu qui tient ses promesses. Et, pendant que je me plaignais, Il me remit en pensée ce que Johannes avait dit précédemment. Les mots « par la foi » raisonnaient en moi.
À ce moment-là, j’ai dit à Dieu : « alors oui par la foi je suis d’accord, c’est bien beau mais concrètement ça veut dire quoi ? ».

On m’a souvent parlé de la foi, comme étant un pas dans le vide, mais pour moi ce n’était pas assez clair. N’ayant pas ce fameux vide en face de moi, bien visible, j’étais bloquée, je ne comprenais pas.

Essayant de comprendre comment fonctionnait cette foi, je me suis dit que j’allais tenter quelque chose au hasard en espérant réussir à faire ce fameux pas dans le « vide ». Je me suis dit parler en langue, c’est parler une langue étrangère, qui ne m’est pas connue. Alors je vais essayer de faire comme ces personnes qui essaient par exemple d’imiter les accents des étrangers, puis d’imiter leur langage en faisant des sons qui ressembleraient à leur langue. N’étant de base vraiment pas douée pour ce genre de chose, je me suis dit que si j’arrivais à sortir des mots, ça ne pouvait absolument pas venir de moi. Donc si ça réussissait, c’était obligé que ça vienne de Dieu et que je sois baptisée.

J’étais prête à me lancer, et je disais à Dieu que ce que j’allais tenter c’était vraiment au hasard, sans réfléchir, je me lance sans savoir ce qui allait se passer. Je n’ai fait qu’ouvrir ma bouche, et, à ce moment-là je ne contrôlais plus rien. Des mots inconnus pour moi sortaient de ma bouche sans que je puisse m’arrêter. En même temps que je parlais en langue, quelqu’un est venu prier pour moi, et étant touchée par le Saint Esprit je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Je me suis sentie petit à petit remplir d’une paix et d’une joie indescriptible.

Aucun mot sur terre n’est assez fort pour décrire ce que j’ai ressenti ce soir-là. Tout le reste de la soirée j’étais en adoration devant le Seigneur, je le louais comme jamais je ne l’avais fait auparavant.

Sara  Metz

Témoignage d’Isabelle.

Un jour j’étais dans une réunion dans mon église, celui qui parlait au micro parlait du Saint-Esprit et du don de parler en langue. Il disait que c’était « parler directement à Dieu » et moi quand j’ai entendu ça, à l’intérieur de moi, ça s’est élevé, c’est ce que je voulais. Ils ont fait un appel, moi je voulais parler directement à Die. Je me suis avancée pour prier pour moi et j’ai commencé à rire du fond de moi, il y a des mots qui sont sortis de ma bouche, j’ai parlé en langues tout de suite. C’était instantané, c’était fabuleux, je n’ai pas réfléchi c’est sorti de mon ventre.

Un jour j’étais là, j’avais un gros fardeau sur le cœur pour un de mes enfants, j’étais très mal et je voulais parler à Dieu. Je me suis mise à l’écart dans une pièce et je voulais parler à Dieu, je voulais parler en langue, je voulais déverser mon cœur devant Lui et quand j’ai commencé à parler en langue il y a la joie qui est rentrée dans mon cœur et je disais des mots et c’est comme si cela voulait dire « je te loue Seigneur. » J’avais de la joie qui montait dans mon cœur et c’est comme si les choses que je voulais déverser, toutes mes tristesses, tous mes fardeaux étaient déjà accomplis, que la réponse était déjà là pour un de mes enfants. Je l’avais reçu et je ne pouvais que louer Dieu parce que c’était complet. Ce moment était merveilleux…..

Témoignage de Nathalie 

Je ne pouvais plus compter le nombre de fois où j’ai demandé à Dieu le don du parler en langues ! Mais rien ne venait alors arrivaient les doutes : Ai-je le Saint-Esprit ? Est-ce que j’ai vraiment accepté Jésus ?
Alors je m’étais fait une raison : ce n’est pas pour moi ! De toute façon ça ne peut pas être pour tout le monde… et bien d’autres réflexions.

J’aime que tout se passe entre le Seigneur et moi et récemment je suis tombé sur une vidéo qui parlait de l’importance de parler en langues d’Audrey Mack. Je l’ai écouté 4 fois, j’ai compris que ce don était pour tout le monde comme le dit Paul : « je souhaite que vous parliez tous en langues. » Les 3 premières fois, j’avais comme des sursauts intérieurs mais rien ne se passait je réfléchissais trop, alors pour la 4ème fois, j’étais seule et j’ai décidé de faire tout ce qu’elle disait et à ce moment-là une souffrance comme une déchirure à l’intérieur de moi me donnait envie d’hurler, je pleurais comme ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Et d’un coup, ALLELUIA, des mots que je ne comprenais pas sortaient de ma bouche ! Les larmes se mélangeaient aux éclats de rire, un moment merveilleux. Une joie et une paix m’envahissaient.
Depuis ce jour, je peux vous dire que je me suis rattrapée ! Dès que j’ai deux minutes je parle en langues, une vraie pipelette !

Ma relation avec Dieu a vraiment changé je trouve que depuis plus rien n’a d’importance par rapport à lui. Depuis ce jour, je parle tous les jours en langues et je suis remplie de joie.

Témoignage de Nicole.

Depuis ma nouvelle naissance, j’attendais avec impatience de recevoir le Saint-Esprit. 

Je me suis fait baptiser d’eau en Décembre 2019. Depuis ce jour, je voulais parler en langues.

Un jour en regardant une prédication sur YouTube, le pasteur disait que le parler en langues était un cœur à cœur avec Dieu, que la langue qu’on parlait à ce moment-là, Dieu seul comprenait et que c’était nos soupirs et prières qui étaient au plus profond de notre cœur qui remontaient vers lui. 

 

Avant j’étais dans une religion et ma façon de prier était différente. Aujourd’hui, je suis dans une relation avec Jésus. J’apprends chaque jour à communiquer avec Lui. 
Vers le mois de Mars 2021, j’étais chez ma fille (elle parle en langues depuis novembre 2019).
Ce soir-là, elle m’a invité à prier avec elle. Elle commence à prier en langues, puis elle me dit d’essayer. J’ai essayé mais rien ne sortait.
À ce moment j’étais impatiente et agacée. Mais elle a prié pour moi, et m’a imposé les mains. 

En fait, il n’y a pas de prérequis au parler en langues. On accepte Jésus et on peut recevoir le baptême du Saint-Esprit. 

Le lendemain matin, étant seule dans l’appartement, je me suis mise en situation pour prier. 
J’ai fait le vide en moi avant de commencer.
J’ai invité le Saint-Esprit à venir m’accompagner.
Et là, surprise !…. Des mots que je ne connaissais pas sortent de ma bouche. Des mots que je ne comprenais pas. 
J’arrête de parler, puis je recommence pour voir. Les mots reviennent. Contente, je continue ma prière. 
Depuis ce jour, en me réveillant le matin, dans mes tâches domestiques, dans la voiture, toute la journée, je prie et je chante en langues.
Je suis contente parce qu’aujourd’hui je sens la présence de Jésus. J’ai une véritable relation avec Lui, mon Sauveur et Seigneur.

J’ai ma maman qui a la maladie d’Alzheimer. Mes sœurs se relayent chaque week-end pour s’occuper d’elle. Je prends une semaine pendant les vacances scolaires pour libérer une autre de mes sœurs qui s’occupe d’elle tous les jours. 

Avant cette semaine, je demande dans mes prières Sa présence pour m’aider. Quand j’arrive enfin chez ma maman, je n’arrête pas de prier en langues. Je pose mes mains sur ses membres douloureux et je prie en langues encore et encore.
Je ne vois pas mes journées passer. Ce que je sais, c’est que je ne suis pas seule.

Mes pensées étaient submergées par des pensées malsaines. Celles-ci tournaient en boucle constamment. 
Au bout d’un moment, fatiguée et épuisée, j’ai demandé de l’aide au Saint-Esprit. Je me suis souvenue dans  Ephésiens 6:10-18  
Il est parlé des armes spirituelles du chrétien.
Alors, je me suis servie. J’ai pris le casque du salut. J’ai fait le geste avec mes mains, de poser un casque imaginaire sur ma tête. Mes mains plaçant bien celui-ci, couvrant le visage et la nuque.
En même temps, j’ai demandé au Saint-Esprit de bloquer toutes pensées mauvaises.

Depuis ce jour, à chaque fois quand je prie ou quand je lis la Parole ou que je médite, toute ma tête, le visage et le cou sont parcourus d’une sensation de picotement et de frétillement, comme une enveloppe de protection. J’ai donc expérimenté la victoire sur mes pensées. Ce n’est que mon expérience, ce n’est pas une méthode ou une doctrine, ceci est Mon expérience.

Témoignage de Jean.

Je me suis converti à l’âge de 15 ans et je n’avais jamais entendu parler du Saint-Esprit ni des dons du Saint-Esprit. Nous avons invité dans notre église un pasteur pour nous parler des dons du Saint-Esprit. Plusieurs l’ont reçu immédiatement, même un jeune converti a été visité par le Saint-Esprit, il est tombé de sa chaise et a prophétisé (cette prophétie s’est réalisée 4 ans plus tard).

Mais moi j’avais l’impression qu’il fallait mériter les choses de Dieu et donc je n’ai pas pu recevoir rapidement les promesses de Dieu, j’étais spectateur mais je ne pouvais pas entrer dans la joie du Saint-Esprit.

Je me souviens que beaucoup de nouveaux convertis ont obtenu et ils rayonnaient de joie, c’était vraiment la fête et moi j’étais triste.

Un an plus tard je me suis brûlé les yeux à cause du rayonnement d’un appareil de soudage électrique et j’ai dû rester 3 jours dans le noir, à ce moment-là, j’ai écouté une cassette audio d’un prédicateur gitan qui disait que nous pouvons recevoir immédiatement l’Esprit Saint et que nous pouvons parler en langue immédiatement par la grâce de Dieu car le Seigneur veut nous le donner et je pensais en moi-même « et bien maintenant j’aimerais quand même le recevoir » et j’ai tout simplement loué Dieu et commencé à m’attendre à Dieu et l’Esprit me donnera lui-même. Quelques instants plus tard je bégayais, j’articulais quelques syllabes qui pour moi ne voulaient rien dire, mais j’ai persévéré et la langue est devenue vraiment plus complexe, plus complète. Ce n’était plus des balbutiements, c’est devenu un langage.

Cependant j’ai douté que ce langage venait de Dieu parce que dans certains mouvements on disait que c’était possible que cela soit démoniaque. J’avais donc une grande question : « Est-ce que ce que j’ai reçu vient de Dieu ? » Je posais la question à Dieu vraiment dans le désir qu’il me réponde. Une semaine plus tard, j’étais à Paris dans une conférence de Jeunesse en Mission et le prédicateur a dit à la fin de son allocution « je vais pratiquer maintenant le don que Dieu m’a donné ». Il y avait là 200 personnes et il a pointé son doigt vers moi et il a dit des choses sur ma vie, des connaissances sur ma vie puis m’a demandé si c’était juste. Je lui ai dit que c’était vrai, il m’a appelé sur le podium, il a prié pour moi en ces termes « Tu as le Saint-Esprit et tu parles en langue. » Depuis ce jour, je suis libéré de cette question, de ce trouble, de ce mensonge.

Un moment donné de ma vie, il m’a semblé que je ne parlais pas assez en langue parce que je pourrais être édifié sans que mon intelligence, sans que mes sentiments ne puissent interférer, alors j’ai commencé à pratiquer plus souvent le parler en langues et il s’est avéré que mon esprit a été édifié alors que intérieurement, sentimentalement, dans mon âme je n’allais pas bien.

Dieu nous a donné le moyen de nous encourager nous-même. Je vous invite à demander puis à pratiquer tous les jours cette langue nouvelle dans votre esprit.

Le Seigneur nous invite à pratiquer ce don pour notre édification lorsque notre âme est troublée par des pensées, des difficultés qui nous assaillent. Parlons cette nouvelle langue et notre esprit sera en communion avec Dieu et nous serons édifiés au lieu d’être abattu.

 

 

La position et le règne de l’Église en Christ.

Voici quelques paroles qui nous encouragerons à prendre la place que le Seigneur a donné.

Matthieu 18 v18 En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Jean 20 v23 À quiconque vous remettrez les péchés, ils sont remis ; [et] à quiconque vous les retiendrez, ils sont retenus.

Ephésiens 2 v6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus,

Jean 17 v21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que toi tu m’as envoyé.

22 Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un ;

23 moi en eux, et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

24 Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde.

Romains 8 v16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ;

17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.

1 Jean 4 v13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ;

Matthieu 21 v21 Et Jésus, répondant, leur dit : En vérité, je vous dis : Si vous avez de la foi et que vous ne doutiez pas, non seulement vous ferez ce qui [a été fait] au figuier, mais si même vous disiez à cette montagne : Ôte-toi et jette-toi dans la mer, cela se ferait.

22 Et quoi que vous demandiez en priant, si vous croyez, vous le recevrez.

Apocalypse 22 v17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie.

2 Thessaloniciens 2 v6 Et maintenant vous savez ce qui retient pour qu’il soit révélé en son propre temps

Matthieu 14 v14 Et étant sorti, il vit une grande foule ; et il fut ému de compassion envers eux, et il guérit leurs infirmes.

15 Et le soir étant venu, ses disciples vinrent à lui, disant : Le lieu est désert, et l’heure est déjà passée ; renvoie les foules, afin qu’elles s’en aillent aux villages et qu’elles s’achètent des vivres.

16 Mais Jésus leur dit : Il n’est pas nécessaire qu’elles s’en aillent ; vous, donnez-leur à manger.

Luc 12 v32 Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.

Apocalypse 1 v6 et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen

Apocalypse 5 v10 et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

2 Corinthiens 10 v3 Car, en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair ;

4 car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses,

5 détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ,

Luc 10 v2 Il leur disait donc : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers : suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson.

YHWH… יהוה

Dans Exode 3: 11 Moïse demande à Dieu : « qui suis je ? »
Au verset 14 , Dieu répond.
Et le nom que Dieu a donné est enregistré dans l’hébreu original comme YHWH.
 
 
Au fil du temps, nous avons ajouté arbitrairement un « a » et un « e » pour obtenir YaHWeH, probablement parce que nous avons une préférence pour les voyelles. Mais les érudits et les rabbins ont noté que les lettres YHWH représentent des sons respiratoires, ou des consonnes aspirées. Lorsqu’elles sont prononcées sans voyelles intervenantes, ça ressemble en fait à une respiration. YH (inspirez) : WH (expirez).
 
Donc le premier cri d’un bébé, son premier souffle, prononce le nom de Dieu. Un soupir profond appelle Son nom – ou un gémissement ou un halètement qui est trop lourd pour de simples mots. Même un athée prononcerait Son nom sans savoir que sa respiration même donne une reconnaissance constante à Dieu. De même, une personne quitte cette terre avec son dernier souffle, quand le nom de Dieu ne remplit plus ses poumons.
 
Alors, quand je ne peux rien dire d’autre, mon cri appelle-t-il Son nom ?
Être en vie signifie que je prononce son nom constamment. Est-ce que c’est le plus fort quand je suis le plus silencieux ?
Dans la tristesse, nous respirons de lourds soupirs. Dans la joie, nos poumons ont presque l’impression qu’ils vont éclater. Dans la peur, nous retenons notre souffle et devons nous dire de respirer lentement pour nous aider à nous calmer. Lorsque nous sommes sur le point de faire quelque chose de dur, nous prenons une grande inspiration pour trouver notre courage.
Quand j’y pense, respirer c’est lui faire des éloges. Même dans les moments les plus difficiles !
 
C’est si beau et me remplit d’émotion à chaque fois que je saisis la pensée. Dieu a choisi de se donner un nom que nous ne pouvons pas nous empêcher de prononcer à chaque instant où nous sommes en vie. Nous tous, toujours, partout. Se réveiller, dormir, respirer, avec le nom de Dieu sur nos lèvres.
 
D’après Sandra Thurman Caporal.
 
 
 
 
There was a moment when Moses had the nerve to ask God what his name is. God was gracious enough to answer, and the name he gave is recorded in the original Hebrew as YHWH.
Over time we’ve arbitrarily added an “a” and an “e” in there to get YaHWeH, presumably because we have a preference for vowels. But scholars and rabis have noted that the letters YHWH represent breathing sounds, or aspirated consonants. When pronounced without intervening vowels, it actually sounds like breathing. YH (inhale): WH (exhale).
So a baby’s first cry, his first breath, speaks the name of God. A deep sigh calls His name – or a groan or gasp that is too heavy for mere words. Even an atheist would speak His name unaware that their very breathe is giving constant acknowledgment to God. Likewise, a person leaves this earth with their last breath, when God’s name is no longer filing their lungs.
So when I can’t utter anything else, is my cry calling out His name?
Being alive means I speak His name constantly. Is it heard the loudest when I’m the quietest?
In sadness, we breathe heavy sighs. In joy, our lungs feel almost like they will burst. In fear we hold our breath and have to be told to breathe slowly to help us calm down. When we’re about to do something hard, we take a deep breath to find our courage.
When I think about it, breathing is giving him praise. Even in the hardest moments!
This is so beautiful and fills me with emotion every time I grasp the thought. God chose to give himself a name that we can’t help but speak every moment we’re alive. All of us, always, everywhere. Waking, sleeping, breathing, with the name of God on our lips.
Copied from Sandra Thurman Caporal

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